Dans la Philophobie, il y a l’amour… il y a la panique aussi

Dans la Philophobie, il y a l’amour… il y a la panique aussi

U ne expression barbare qu’est la Philophobie. À na pas confondre avec le mot philosophie, qui signifie l’amour de la sagesse. Du grec : philo signifie amour et fobos signifie panique,la Philophobie est une affection psychologique. Idolâtrer, courir le risque d’aimer ou distinguer devant soi la perspective de devenir amoureux ! D’autres qui se disent être dans une indigence affective, ou dans d’autre termes, manquent d’amour, justifient par cette disette tous les maux qui rangent leurs vies au point de les rendre impossibles. Seulement, pour certains, plus malheureux que tous les autres, aimer est une maladie. Le moindre symptôme amoureux appelle à des crises d’angoisse et l’anxiété en devient un handicap.

Un éternel frein. La science permet maintenant de greffer des cœurs. Pour ceux qui souffrent de la Philophobie, l’espérance d’une greffe d’un sentiment amoureux est synonyme de rejet. Leur besoin, c’est de ne jamais baisser la garde. Car le danger est pour eux cette sensation d’avoir des papillons dans le ventre. Se savoir dans la ligne de mire de Cupidon, être touché par ses flèches et finir atteint par l’inclination qu’est l’amour… ce sont tant de prodromes qui annoncent les pires craintes et les pires tourments.

Une éducation trop stricte, l’une des causes majeures. Pusillanimité, sentiment d’infériorité, perte de contrôle et renoncement à soi non pas au profil de l’autre, mais par incapacité de s’affirmer dans le cas d’une coexistence. Derrière cette incapacité de tomber amoureux se cachent tous ces freins qui puissent leurs origines dans une éducation trop rigoureuse, trop stricte et souvent réductrice.

La perte prématurée d’un proche, la peur de l’abandon. La perte d’un être cher, des parents dont le divorce a été mal préparé, les conséquences de l’éloignement d’un ami intime… telles sont les causes sous-jacentes qui ont, dans le passé, engendré une blessure intérieure. Intervient alors un mécanisme de défense, qui, bien qu’incontrôlé, inhibe toute volonté de courir le risque d’être exposé à une déréliction qui serait due à nouvel abandon.

Ne pas céder à la fatalité. Qu’on sa rassure ! Cette peur se soigne. Une multitude de méthodes thérapeutiques permettent actuellement une guérison totale de toutes ces manifestations et tous ces symptômes. La raison d’espérer ? Des études ont démontré que les personnes qui ont souffert de la Philophobie à une certaine période de leur vie, finissent souvent par être plus amoureux que d’autres !

Azeddine Idjeri

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