LES PRÉALABLES POUR RÉUSSIR LA RELANCE ÉCONOMIQUE / Comment tirer le meilleur de la diaspora

LES PRÉALABLES POUR RÉUSSIR LA RELANCE ÉCONOMIQUE / Comment tirer le meilleur de la diaspora

Par : M’hamed Lakrimi
Docteur en physique, Oxford, Royaume-Uni

“Le gouvernement doit créer un climat politique et économique favorable pour que la diaspora soit capable de constituer un partenariat efficace pour notre pays. Un grand avantage de notre diaspora est qu’elle parle déjà plusieurs langues et a un énorme potentiel dans l’échange des connaissances et le networking.”

L’Algérie est à la croisée des chemins et traverse une conjoncture difficile. Notre patrie peut relever le défi d’un développement économique fiable. Cependant, il faut laisser la médiocrité, la corruption, la manipulation, le favoritisme, les privilèges et le laisser-aller de côté et se focaliser sur la gouvernance, la transparence des contrats, la justice, la morale, l’éthique, l’intégrité, le management et la rigueur tant dans l’administration que dans la gestion, la justice sociale et l’égalité de tous devant les investissements et l’administration.

Ces défis sont surmontables si notre gouvernement tend la main à tous ses citoyens, y compris ceux issus de sa diaspora ! Pour que nul n’oublie, pour se défaire du joug colonial, la génération de nos parents et de nos aïeuls s’est donné corps et âme contre une armée française sanguinaire, équipée d’avions, d’hélicoptères, de fusils-mitrailleurs, de canons, et dont les actes barbares ont dépassé ceux des nazis : jeter des personnes d’hélicoptère, viols, tortures, disparitions de corps, enfumades, usage de gaz neurotoxiques et du napalm, empoisonnement de puits, destruction de villages au canon et au napalm, camps d’internement et exécutions sommaires. Ils se sont battus, hommes et femmes, pour l’ultime indépendance…

Ma génération a voyagé, étudié ou travaillé dans un grand nombre de pays, côtoyé d’autres cultures de travail et la diversité, et grandit dans la compétitivité internationale. Nous sommes sujets à des frustrations et rongés par le souci de comprendre pourquoi, en si peu de temps, d’autres nations se sont mieux développées que notre Algérie. Nos aspirations ont manqué d’être satisfaites par les gouvernements successifs. Nos jeunes ont le sentiment que notre pays ne leur donne pas la possibilité de tirer profit du progrès ni de concrétiser leurs aspirations. Ce sentiment a fait naître chez eux un rejet radical de leurs conditions, les poussant à entreprendre un voyage clandestin et potentiellement périlleux vers un avenir incertain à l’étranger. Tristement, nous regardons, impuissants, les harraga se jeter à la mer, comme d’un geste mondain, alors que notre pays peut faire beaucoup mieux.

Et à ces peines s’ajoute l’insupportable désarroi des persécutions de citoyens pour leurs opinions. Aujourd’hui, chacun de nous a l’obligation de se soucier de la génération de nos enfants et de leurs descendants. Chacun de nous doit se regarder dans le miroir chaque matin et se dire qu’il est contre la médiocrité et l’injustice et surtout ce qu’il fait ou compte faire pour établir une Algérie développée, émancipée dans son économie et de ses libertés d’expression, et obéissant aux idéaux de la Révolution.

Notre gouvernement doit puiser dans toutes les ressources humaines disponibles sur un pied d’égalité et opter pour une plus grande ouverture envers sa diaspora, dont les compétences sont bien reconnues mondialement. Cette diaspora n’est qu’une partie de la solution économique ; il faut établir un environnement favorable aux affaires, une stabilité macroéconomique et une bonne gouvernance pour que les investissements soient rentables. Une partie de la diaspora algérienne a étudié, travaillé dans les meilleures institutions d’Algérie ou du monde et aussi dans le milieu industriel dans d’excellentes compagnies.

Nos concitoyens ont acquis leurs expériences dans la discipline de ce qui fait tourner tant le milieu académique que le milieu industriel : l’utilisation des meilleures ressources, l’innovation, la meilleure rémunération, la bonne gouvernance, la transparence, les standards de productivité, le respect des contrats et la délivrance de projets à temps, la proactivité, les exigences de tourner des profits de près de 20% ou plus sur les revenus, la stabilité politique, la possibilité de nouveaux investissements, etc. Un grand avantage de notre diaspora est qu’elle parle déjà plusieurs langues et a un énorme potentiel dans l’échange des connaissances et le networking.

On trouve des Algériens dans tous les secteurs, couvrant toutes les disciplines, et de tous les grades, allant de professeurs engagés dans la recherche et l’enseignement à des chefs de département, des directeurs de compagnie et des personnes avec une expérience industrielle inouïe. Cette diaspora connaît les outils de la dissémination et de l’exploitation des résultats. Elle a bourgeonné dans la compétitivité internationale, la bonne gouvernance, le respect des lois, la discipline, et l’intérêt de toujours se surpasser. Elle comprend les risques, les obligations du respect des contrats, la maintenance efficace des réseaux et des machines et la productivité.

Certes, certains ont des citoyennetés multiples, mais cela est un atout qui leur permet de voyager dans plusieurs pays. Cette double nationalité ne réduit aucunement l’amour intègre de ces concitoyens pour notre pays. Notre diaspora énormément qualifiée est située, en majorité, à moins de quelques heures de vol d’avion du pays natal. Notre gouvernement devrait impulser la volonté politique pour réussir. Selon un sondage de l’Organisation internationale des migrations, plus d’un tiers de migrants invoque des raisons relatives au contexte général de gouvernance et à la situation économique dans leur pays d’origine comme empêchement au retour. Il y a donc lieu d’œuvrer à assainir le climat politique : instauration d’une bonne gouvernance, transparence des contrats, égalité pour tous…

Un bon gouvernement construit des routes, renforce son agriculture, sa pêche et sa pisciculture, installe des systèmes d’irrigation, investit dans des infrastructures vitales telles que l’éducation, la santé, la recherche et les technologies, l’internet à haut débit même dans les zones d’ombre et le manufacturing, renforce les contrats, encourage la productivité et combat la corruption. La bonne gouvernance réduit l’hésitation et l’incertitude, les coûts de transaction, établit le “e-commerce” et les technologies en ligne, met en place des règlements légaux qui renforcent le “framework” de gestion et les normes, démontre les chances d’égalité et de réussite entre citoyens… Une mauvaise gouvernance détruit tout optimisme, affaiblit les structures devant fonder un pays de droit, paralyse la croissance, retarde les décisions, instaure une justice basée sur les faveurs individuelles, la corruption, la manipulation, le favoritisme, les privilèges et le laisser-aller.

Pour pouvoir tirer profit de sa diaspora, notre pays doit d’abord définir sa stratégie et sa vision à court et à long termes et adopter une loi souple sur la citoyenneté multiple de cette diaspora, allant jusqu’à ménager une niche au sein du gouvernement même, comme le font d’autres nations. La banque d’Angleterre avait comme gouverneur M. Mark Carney, un Canadien, le James Martin School à l’Université d’Oxford avait comme directeur le professor Ian Goldin, un Sud-Africain, etc. Sans oublier que le National Institutes for Health aux États-Unis d’Amérique avait comme directeur un Algérien, Dr Elias Zerhouni. Il a été nommé dans cette fonction par le président George Bush ! Les USA se réjouissaient de ses capacités pour diriger. Aussi, sans nommer tous les Algériens qui servent comme maires, ministres et députés à l’étranger, y compris au Parlement européen.

Aujourd’hui, c’est au tour des pays en voie de développement d’exploiter les répercussions positives de cette “fuite des cerveaux” et de déjouer le “brain drain, fuite des cerveaux” pour le convertir en “gain de cerveaux”. La fuite des cerveaux est vécue même par les pays développés. En biologie, les dix Français expatriés les plus productifs publient autant que tous les chercheurs de l’Institut Pasteur en France. L’Algérie est un pays durement affecté par la fuite des cerveaux. Selon le Conseil national de l’ordre, l’Algérie est le premier pays étranger “fournisseur” de praticiens dans l’Hexagone. La fuite des cerveaux est un problème african. Ainsi, nos hôpitaux, notre agriculture, nos universités, nos industries et nos services se sont appauvris par la fuite d’une main-d’œuvre qualifiée et émergente.

Nos institutions ont été affaiblies par la mauvaise gouvernance politique et économique, la corruption, la manipulation, le favoritisme, les privilèges, le laisser-aller, les inégalités et la centralisation des décisions. Il n’existe pas d’approche unique de la diaspora, mais l’Organisation internationale des migrations articule sa stratégie autour de trois piliers d’intervention : “Créer des conditions favorables afin que les diasporas réalisent leur plein potentiel de développement, de les mobiliser avec succès et de les autonomiser pour qu’elles puissent avoir une réelle influence dans leur pays d’origine et de résidence.”  L’Algérie doit changer le “mindset” du gouvernement politique, des ministres, du Parlement et de toutes les institutions étatiques. On doit recruter dans cette diaspora compétente et avec énormément d’expérience.

Le défi est de réussir à convaincre et à mobiliser tant cette diaspora, le gouvernement,  que les nationaux en Algérie. Ce partenariat a plus de chance de réussir s’il est basé sur une bonne communication, un suivi et une confiance réciproque. Il ne faut pas que la diaspora se sente comme des “vaches à lait”. L’Algérie doit faire un “benchmarking” pour trouver les Algériens émergents à l’étranger, et il faut éviter de créer des ressentiments chez les nationaux locaux. Il faut que ceux-ci voient les gens de retour, bénéficiant peut-être de meilleurs avantages, comme des partenaires rapportant des investissements et des connaissances.

Les Philippines utilisent leur diaspora pour lutter contre la pauvreté en déployant une large main-d’œuvre contractuelle à l’étranger pour combattre le chômage et jouir des rapatriements de fonds. En revanche, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde et Taiwan ont choisi une vision qui incite les entrepreneurs et les travailleurs hautement qualifiés de la diaspora à lancer des activités dans leur pays d’origine pour asseoir un développement durable : expéditeurs de fonds, investisseurs, philanthropes, innovateurs et moteurs de l’expansion de secteurs importants. Ils ont adopté des initiatives pilotées et fondées sur des objectifs partagés entre le gouvernement et la diaspora, tout en étant sous-tendues par une batterie exhaustive de politiques, de structures administratives et de mesures incitatives visant à mettre en place un environnement propice à la mobilisation des ressources de la diaspora (expertise, investissements, esprit d’entreprise et réseaux professionnels) autour de piliers de croissance critiques.

En 1950, le revenu per capita au Ghana était nettement supérieur à celui d’un Coréen du Sud. Cependant, en 2018, les Sud-Coréens sont plus de onze fois plus riches que les Ghanéens. Le pays a élaboré une vision nationale partagée d’industrialisation qu’elle a accompagnée du slogan “Nous pouvons bien vivre nous aussi” et autour de laquelle elle a mobilisé sa diaspora. La Corée a compris qu’une stratégie d’industrialisation constituait le moyen le plus plausible pour éliminer la pauvreté et créer la prospérité économique à long terme, et elle a créé la Fondation des Coréens d’outre-mer, organisme sans but lucratif. Son mandat stipulait clairement qu’elle œuvrait pour le développement en mettant “les capacités des Sud-Coréens résidant à l’étranger au service du développement national, conformément à la politique d’ouverture sur le monde”. Les mesures ont permis de transformer l’économie sud-coréenne d’une économie de niveau primaire à une économie impulsée par des procédés industriels.

L’économie sud-coréenne a évolué d’un système qui exportait du poisson et du contreplaqué, pour passer, autour de 1961, à une économie qui exporte des navires, des véhicules automobiles et des systèmes de communication sans fil en 2009 ; d’une économie qui importait des minéraux, du carburant, des machines et des équipements électriques d’une valeur estimée à près de $344 millions à une économie qui exporte près de $323 milliards des mêmes catégories de matières premières ; et d’une balance des paiements négative de $311 millions à un chiffre positif de près de $40,5 milliards. La Chine a aussi mobilisé avec succès ses 40 millions de Chinois à l’étranger en mettant en place l’un des plus vastes réseaux de bureaux locaux destinés à la diaspora. Les municipalités chinoises se livrent une lutte si acharnée pour trouver des compétences que certaines auraient envoyé à l’étranger des délégations afin d’attirer les talents de la diaspora sans en informer les consulats.

Quoique le gouvernement de la Chine ait décidé de définir l’organisation générale de la politique d’engagement de la diaspora, celui-ci a décidé qu’il laisserait les bureaux locaux choisir leurs propres méthodes. Le gouvernement considère sa diaspora comme une force amie de la Chine à travers les pays développés et en a fait une composante importante dans sa stratégie nationale de “construction du pays par la science et l’éducation”. En 1989, la Chine a ouvert un centre des services aux migrants au retour avec à peu près les mêmes avantages qu’à l’étranger. Depuis 1990, plusieurs parcs scientifiques, zone de développement spécial et complexes de haute technologie ont été ouverts à Beijing et dans la plupart des villes des provinces chinoises. Les universités et les laboratoires de recherche relevant de l’Académie des sciences de Chine rivalisent entre elles pour attirer les talents rares. Le Projet 111 permet aux grands experts de la diaspora chinoise d’intégrer les équipes de chercheurs rattachés à l’une des 126 bases d’innovation reparties dans tout le pays.

La Chine a débloqué $88 millions chaque année pendant cinq années pour chaque base d’innovation pour le recrutement. Ainsi, ces bases d’innovation pouvaient recruter des prix Nobel et d’éminents scientifiques et intellectuels qui travaillent dans les meilleures universités et les plus grandes entreprises du monde. Depuis le début de l’an 2000, des prix décernés par le marché chinois aux personnes ou entités qui réussissent à opérer le transfert d’une nouvelle technologie dans le pays constituent un puissant moyen d’inverser la tendance de la fuite des cerveaux, et les universitaires et entrepreneurs Chinois vivant à l’extérieur sont conscients des opportunités que cela peut offrir.

Le principe était que “les personnes créatives et hautement qualifiées travaillent et vivent mieux lorsqu’elles sont entourées de leurs pairs”. Aujourd’hui, le gouvernement chinois continue de s’investir énormément pour impulser le transfert de technologies, de connaissances et de manufacturing ! Taiwan a relevé le défi des migrants qualifiés de rechignants à retourner à des endroits où ils ne trouvent pas leurs homologues en subventionnant la formation de personnes bien instruites au sein du parc industriel de Hsinchu. Cela a résulté en une masse critique de personnes créatives, de formation occidentale, qui ont été en mesure de transférer considérablement les connaissances scientifiques pour accélérer l’industrialisation du pays. Le gouvernement a créé une base de données, assuré le suivi des migrants qualifiés et examiné l’adéquation entre leur profil et les offres d’emploi au pays, et des rapports annuels sur les postes à pourvoir à Taiwan ont fait l’objet d’une large diffusion à l’extérieur. Il offrait des avantages consistants : rémunération équivalente à celle perçue à l’étranger, subvention pour le logement et l’éducation des enfants, et les milieux de travail ont été dotés d’installation, d’instruments et de matériels modernes.

Taiwan a reproduit la forte concentration de savoir-faire et de créativité dans le parc industriel et scientifique de Hsinchu que l’on trouve dans la Silicon Valley en Californie, États-Unis d’Amérique. Les entreprises sont ainsi dotées d’une infrastructure soigneusement pensée et ont mis en place des mesures incitatives. Des entreprises de haute technologie appartenant à des étrangers ou à la diaspora sont venues s’y installer et, en 2000, Hsinchu employait 102 000 personnes et générait un chiffre d’affaires de $28 milliards. 113 des 289 entreprises du complexe appartenaient à des Taiwanais établis à l’étranger.
Avant l’an 2000, l’Inde, n’ayant aucun rapport avec sa diaspora, a chargé un comité de haut niveau d’analyser la répartition géographique des 20 millions de personnes d’origine indienne disséminées à l’étranger, leur situation et leur apport potentiel au développement.

L’Inde a mis en place un système de récompenses pour les Indiens ayant réussi dans le monde. L’ensemble de ces mesures ont contribué à promouvoir la notion de “l’Indianité mondiale”. La diaspora indienne aux EUA a joué un rôle déterminant dans la construction du secteur informatique en Inde, en créant une deuxième “Silicon Valley de Californie” dans leur pays… 14% des entreprises dans l’industrie du logiciel bénéficiaient d’investissement de la part de la diaspora, et dans 25% de ces cas ils représentaient plus de 50% des nouveaux investissements.

L’Inde offre également des incitations qui ont contribué à l’établissement de filiales des multinationales et à la création de coentreprises entre des multinationales et les entreprises indiennes. Pour citer Kingsley Aikins, il s’agit d’être “high tech” et “high touch” afin d’atteindre efficacement la diaspora : les plateformes web et les bases de données ne suffisent pas pour garantir un engagement réussi, les gouvernements doivent prendre l’initiative d’apprendre à connaître les membres de la diaspora, y compris au niveau individuel.

Jusqu’à 2008, l’attractivité des pays les plus développés de la communauté européenne était si grave que la Pologne manquait de main-d’œuvre qualifiée. Le pays a décidé de mettre en œuvre des mesures pour faciliter le retour d’un nombre important de nationaux résidant à l’étranger. Plusieurs barrières au retour ont été levées. Une formation spéciale a été dispensée aux fonctionnaires de certaines administrations pour les sensibiliser aux migrants de retour. Des enquêtes ont été menées, tant en Pologne qu’au sein des familles des migrants polonais installés dans d’autres pays de l’Union européenne, pour mieux connaître les exigences des candidats au retour.

Le gouvernement algérien doit, de façon urgente, mettre en place un cadre dynamique pour tirer profit de sa diaspora. Il doit établir une feuille de route pour placer des cadres d’un calibre exceptionnel dans le gouvernement, les ministères et des compagnies, etc. Cette diaspora doit être sollicitée pour développer la recherche et la technologie, servir dans des commissions pour définir les thématiques avec le gouvernement et les nationaux en Algérie, aider les ministres dans leurs feuilles de route, négocier les contrats, mettre en place des centres de recherche et de manufacturing, réduire la bureaucratie qui crée des obstacles, agir en toute transparence et décentraliser les pouvoirs de décision : planning, développement, infrastructure, et pourvoir de matériels/matériaux.

La Chine communiste a même donné une autonomie aux régions. Le gouvernement doit rassurer les nationaux en Algérie que cette diaspora ne risque pas de leur soutirer leurs postes de travail et de développer des ressentiments. Il faut voir cette diaspora de retour, bénéficiant parfois de meilleurs avantages, comme des partenaires rapportant des investissements et des connaissances. L’Algérie entière va bénéficier de ce mariage d’expériences diverses acquises tant à l’étranger qu’en Algérie. Il importe énormément que la mobilisation cible aussi les descendants de la diaspora, en leur donnant l’occasion de s’instruire sur le pays d’origine de leurs ancêtres. Le gouvernement doit créer un climat politique et économique favorable pour que la diaspora soit capable de constituer un partenariat efficace pour notre pays.

Référence : Comment associer les diasporas au développement, ISBN 978-92-9068-658-3

Source : Liberté Algérie

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