Le FMI prévoit un rebond des IDE et une tension sur les prix en Algérie

Le FMI prévoit un rebond des IDE et une tension sur les prix en Algérie

C ’est bien connu, le code de l’investissement en Algérie, pas trop bureaucratique et trop dogmatique, est responsable du déficit d’attractivité du marché algérien en terme d’IDE. Le toilettage apporté à ce code à l’initiative du ministre de l’industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, semble ouvrir de nouvelles perspectives annonciatrices d’un rebond des IDE. C’est ce que dit le FMI dans son  rapport sur les perspectives de croissance pour la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (Moanap). Le Fonds souligne que des pays comme l’Algérie, l’Arabie saoudite ou le Qatar qui ont modernisé leurs codes de l’investissement et du travail devraient attirer plus d’IDE.

A l’instar de ces pays pétroliers, l’Algérie devrait connaître un rebond en matière d’IDE après un ralentissement enregistré ces dernières années grâce à l’allégement des formalités administratives et le renforcement de la qualité des institutions qui permettraient d’attirer davantage d’investissements étrangers, relève le Fonds.

Le FMI souligne que ces actions ont été mises en œuvre par quelques pays pétroliers en vue de diversifier l’économie et de développer le secteur privé, tout en reconnaissant qu’il faut du temps pour réduire la dépendance aux revenus des matières premières.

Le FMI avance, par ailleurs, que le ralentissement de la croissance globale de l’Algérie en 2016 sera compensé par une augmentation de la production de gaz naturel, mais à moyen terme, la croissance hors pétrole se maintiendra bien en deçà des normes historiques, prévoit-il.

Selon les chiffres avancés par le Fonds, le PIB réel de l’Algérie devrait s’accroître de 3,6% en 2016 et de 2,9% en 2017. Il relève que les tensions sur les prix en Algérie devraient encore s’accentuer cette année, en partie du fait du repli du dinar et de l’augmentation des prix intérieurs de l’énergie, avant de s’atténuer. L’inflation devrait s’établir à 5,9% en 2016 et baisser à 4,8%, selon les mêmes projections.

L’Algérie a enregistré d’importantes pertes à l’exportation du fait de la chute des cours du pétrole qui l’avait poussée l’année dernière à utiliser ses réserves pour financer le déficit courant, constate le Fonds. Le solde budgétaire global des administrations publiques devrait atteindre -13,3% en 2016 et se réduire à -9,5% en 2017, prévoit cette institution financière internationale.

Algérie1

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