La vie n’est pas clémente avec vous ? Tentez la résilience !

La vie n’est pas clémente avec vous ? Tentez la résilience !

S i la mémoire n’avait pas toutes ses failles, notre vie que jalonnent tant d’épreuves verserait dans un éternel chagrin. Le sentiment de bien-être naît aussi de cette faculté qu’est l’omission et l’inhibition des pires souvenirs de notre existence. Mais que faire lorsque ces mêmes souvenances deviennent obsédantes ? Parfois, les blessures que nous portons dans l’âme, leurs traumatismes connus ou vécues nous empêchent de rire, d’aimer et de vaquer à nos occupations les plus essentielles … Elles nous empêchent de vivre, tout simplement.

Une éponge, lorsqu’on la tord, on la presse, elle perd sa structure. Peu de temps après, elle retrouve sa forme d’avant. En psychologie, ce miracle s’explique aussi par la résilience. Face à l’adversité, elle est ce mécanisme de reconstruction qui nous permet d’avancer.

La résilience, ou cette aptitude à surmonter chocs et soubresauts, elle peut-être innée comme elle peut s’acquérir avec l’expérience. Le tout, pour refuser tout rôle de passivité victimaire. Des facteurs génétiques et psychosociaux sont autant de moteurs déterminants pour qu’on puise dans plus profond que soi les forces nécessaires et indispensables, quant au projet qui, parfois, est vital, et qui est de ne jamais perdre espoir.

Résilience ne signifie nullement Résignation. La première notion implique l’idée de résister aux secousses. La seconde évoque l’acceptation de son sort, de le supporter, sans protester, en pensant qu’il est inévitable, et dans toute sa pénibilité.

Résilients ou résignés, comment le savoir ? Ne sont pas résignés ceux parmi nous qui se font les échos d’un appel intérieur et qui, dans un ressassement entêtant, se disent qu’ils vont finir par s’en sortir. Ils refusent leur situation ; ils se révoltent pour que leur condition change. D’autres, pour y parvenir, tentent le déni des faits mêmes les plus graves, quand certains vont jusqu’à se réfugier dans l’humour.

Mais quand la réponse ne se veut aucunement scientifique, elle nous amène à répondre par la simple idée que, les rêves les plus fous se vivent pendant les pires moments d’affliction. Pour tout être, et dans tout rapport avec le monde, dans l’itération, doit continuer à rêver pour ne jamais s’avouer vaincu.

Azeddine Idjeri

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