Paroles tissée – Toiles inspirées des motifs berbères de Kabylie -oeuvres d’Hamsi Boubeker – Vernissage au CCA

Paroles tissée – Toiles inspirées des motifs berbères de Kabylie -oeuvres d’Hamsi Boubeker – Vernissage au CCA

Exposition ouverte du  31 mars  au 22 avril au Centre Culturel Algérien de Paris

«PAROLES TISSÉES», nous conte l’art, les traditions et la symbolique ancestrale des femmes kabyles via une oeuvre picturale réjouissante.

A son époque, HAMSI Boubeker avait réalisé la collection Paroles tissées composée de 56 bannières en s’inspirant de motifs berbères de Kabylie. Ces œuvres ont été réalisées sur papier et toutes sont presque d’une dimension 54×220 cm. En complémentarité à cette collection, il décida de réaliser sur le même thème plus de 30 toiles entre 2014 et 2016. Du 31 mars  au 22 avril 2017, le Centre Culturel Algérien à Paris présentera  les œuvres de cet artiste  autodidacte unique en son genre,  Né à Bejaïa en Algérie. Il s’agit de plus de trente œuvres, issues de la collection «Paroles Tissées» inspirées des motifs berbères de Kabylie.

Cette nouvelle collection de  toiles à l’acrylique a été réalisée par HAMSI Boubeker entre 2014 et 2016, dans son atelier à Bruxelles. Elles sont presque toutes d’une dimension de 50×70 cm. Une collection qui fait  suite à celle de «Paroles Tissées», acrylique sur papier. La collection dans sa totalité, composée de 54 bannières, a été exposée en 2012, à Bruxelles, à la Maison des Cultures de Saint-Gilles, en mai 2012, au Palais de la Culture d’Alger à la «Galerie Baya», et en juin 2015 au Sungfabrik de Kayl au Grand Duché du Luxembourg. L’artiste a tout spécialement conçu ces nouvelles œuvres dans le but de pouvoir les exposer dans des espaces plus petits. En effet, les bannières ont besoin de salles d’exposition plus grandes.

C’est une nouvelle voie que HAMSI ne choisit pas au hasard, et encore moins sous l’influence de la mode.Tout naturellement, il se tourne une fois de plus vers la culture kabyle, où l’on sait que le tissage occupe parmi les activités coutumières une place des plus importantes. Non pas qu’il envisage de devenir tisserand lui-même, mais s’inspirant de cet artisanat largement aux mains des femmes, il imagine de créer, cette fois-ci sur toile, des pièces qui évoquent les tapisseries kabyles, et qui sont destinées à être suspendues aux murs.

Plus précisément, les modèles d’autrefois jouent pour lui le rôle de points de départ : dans son travail d’ornementation, il reprend un certain nombre de motifs traditionnels, les réinterprète à sa manière, puis s’en libère pour inventer des figures totalement originales, ce qui lui permet d’échapper au risque de la monotonie et d’obtenir une grande diversité plastique.  Le Centre Culturel Algérien à Paris vous invite de découvrir cette culture riche et joyeuse.

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