Le communiqué publié par la Sonatrach indique que ce nouveau gisement possède une capacité de production de 7 000 barils d’huile et 140 000 m3 de gaz associé par jour. En tout, cela représenterait à peu près 140 millions de barils de pétrole brut.

Le puits en question se trouve dans une région pétrolifère du bassin de Berkine, au nord-est de la plateforme saharienne, à la frontière avec la Tunisie. La compagnie nationale en garde le contrôle, avec 51 % des parts, tandis que l’entreprise italienne Eni détient 49 % des intérêts.

“Les deux compagnies travaillent en étroite collaboration pour accélérer la phase de production de ces nouvelles ressources”, précise le communiqué de la Sonatrach. Selon le même communiqué, la production devrait démarrer au troisième trimestre 2022.

Appétence du marché international

Pour le journal l’Algérie aujourd’hui, cette annonce marque un retour à l’exploration, après deux ans d’une activité “au ralenti” à cause d’une demande mondiale faible. Il rappelle que l’Algérie avait “drastiquement” réduit ses dépenses en matière d’exploration.

Cependant, à la faveur de la hausse des prix des hydrocarbures et de l’appétence du marché international, l’Algérie compte bien “mettre en valeur la richesse du sous-sol”. Selon le titre alégrien :

La [Sonatrach] a alloué une enveloppe financière de près de 40 milliards de dollars pour le développement de ses activités durant la période allant de 2022 à 2026 et [a prévu] de se concentrer sur l’exploration du pétrole et du gaz […].”

Le site d’information marocain Hespress précise, pour sa part, que, depuis le début de la crise russo-ukrainienne, les Européens ont commencé à “courtiser” l’Algérie, qui voudrait, de son côté, se positionner comme le “sauveur” de l’Europe. Mais, pour le moment, le pays ne produit pas suffisamment de gaz pour satisfaire le marché européen.

Source : Malik Ben Salem/ Courrier International