Suspenses des vols de rapatriement vers l’Algérie

Suspenses des vols de rapatriement vers l’Algérie

L e 14 février dernier, le gouvernement algérien a pris la décision de lâcher du lest sur les restrictions destinées à freiner la flambée de la pandémie, ravivant ainsi l’espoir d’une éventuelle reprise des vols et une réouverture des frontières en Algérie. Cependant, malgré le fléchissement de la courbe de contaminations, l’inquiétude gagne de nouveau le pays, suite à l’apparition du variant britannique du coronavirus.

En effet, l’arrivée du variant britannique, plus contagieux, semble avoir bousculé la donne. Bien qu’il soit apparu dans plusieurs pays et le nôtre ainsi, le pays maintient son ciel fermé. Pour Dr. Bekkat Berkani, cette fermeture des frontières agit comme bouclier face au grand risque de la contagion et ses variantes.

Et c’est pour cette raison d’ailleurs que la fermeture est aujourd’hui une nécessité absolue, réaffirme-t-il. Le membre du Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie s’est également exprimé sur la suspension des vols de rapatriement du transporteur aérien national, Air Algérie ce mercredi 24 février.

Rappelons dans le même ordre d’idée que les vols spéciaux du mois de mars sont suspendus. Aux yeux de Berkani, cette décision permettrait au pays de se prémunir du variant anglais. Le spécialiste Dr Mohamed Yousfi a également livré son avis à cet égard ce vendredi 26 février.

Effectivement, il reconnaît à son tour que la situation actuelle stipule une vigilance accrue sur les vols de rapatriement. Sur ce, il ne s’est pas empêché de recommander au gouvernement de serrer encore plus fort la vis sur les vols de février.

Dans le même sillage, l’Ambassade d’Algérie à Paris a également apporté des précisions quant à ces vols. Dans un communiqué rendu public ce mercredi 24 février, elle a tenu à informer les Algériens bloqués en France que les vols restants du mois de février sont complets.

Pour l’instant, l’inscription à la plateforme d’Air Algérie est interrompue, ajoute l’Ambassade. Revenant de nouveau aux frontières fermées depuis la mi-mars de l’an dernier. À ce sujet, le spécialiste Fawzi Derrar n’en pense pas moins de ses homologues. Le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie a, en effet, fait savoir que la rapidité à agir quant à la fermeture, a évité au pays des milliers de cas.

Source : Dzair Daily

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