Le Fonds monétaire international vient de terminer une mission de deux semaines en Algérie. Pour l’année 2020, le FMI prévoit pour l’Algérie une récession de 5,2% et un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région. L’objectif était donc de « discuter des perspectives et priorités pour l’Algérie ».
Le Fonds monétaire international effectue régulièrement des missions, et celle qui s’est conclue cette semaine en Algérie fait donc partie des visites habituelles. Mais elle s’est tenue dans un contexte économique particulier, et difficile pour Alger.
D’abord, l’Algérie subit de plein fouet les conséquences de la chute des prix des hydrocarbures. D’autant que plus de 90% de ses recettes extérieures sont assurées par la rente pétrolière.
Ensuite, la pandémie de coronavirus a d’importantes répercussions sur les économies nationales à travers le monde et l’Algérie ne fait pas figure d’exception en la matière. En juillet dernier, les autorités évaluaient à près d’un milliard d’euros les pertes des entreprises publiques liées à la crise sanitaire.
Lors de leur entretien, le FMI et le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane ont donc discuté des instruments envisagés pour contenir le déficit budgétaire, stimuler la croissance et promouvoir une diversification de l’économie.