La luciole montante enflammait les scènes des villages et villes sous le patronage des responsables culturelles locaux. Elle a conquis le public de l’espace algérien.
Fella Bellali fait le plein là où elle se produit soit sur sa terre natale Tizi-Ouzou, soit dans les provinces de son pays, qu’elle appelle « mon Algérie profonde ». Près des centaines de spectateurs prenaient place dans chacun de ses concerts pour assister à ses spectacles. C’est prometteur pour une jeune fille de vingt ans !
Les titres du dernier album ont été bien accueillis par le public, comme Yemma, souvent repris par la foule. Une douce chanson plein d’amour et d’affection dédiée aux femmes et en particuliers aux mères algériennes et la reprise des classiques des maitres de la chanson, Malika Domrane, Nouara, la regretté Zohra, Matoub Lounes, Karima, Ait Menguellet pour ne citer qu’eux. » La chanson Kabyle n’est pas seulement folklorique comme certains le prétendent, elle est aussi et profondément didactique, une chanson qui enseigne les valeurs du respect, la famille et le bien être » s’est amusé de dire d’une voix étonnement suave, lors d’un entretien dans une chaine télévision algérienne.
Fille d’artistes, Hocine Bellali, son père qui a fait ses preuves dans les années 1980, très connu pour sa voix velours et sa poésie lyrique et qui l’accompagne dans tous ses concerts mandole à la main et, une mère fonctionnaire et cantatrice dans l’éducation national. Elle est rappelée en fin de spectacle par un public charmé, qui lui dit finalement « Thanemirth» merci, suivi par un long standing ovation.
Fella Bellali est une artiste qui ne dédaigne pas la ruralité et qui enchante son public montagnard. Des musiciens et un éclairage au top. Des spectateurs fiers qu’on leurs propose un spectacle de qualité. Tous les ingrédients pour une belle carrière sont réunis. Chapeau l’artiste et aux organisateurs. A suivre
Par Mokrane Maameri