C ’est le rendez vous parisien le plus attendu des passionnés de sports équestres. Avec ses 2500 chevaux et poneys, ses 2300 cavaliers, ses 250 exposants, ses 20 disciplines et ses 113 compétitions, le Salon du Cheval de Paris (du 24 novembre au 2 décembre) promet une nouvelle fois d’apporter son lot d’émotions aux 140 000 visiteurs qui se presseront au parc des expositions de Villepinte. Et pour surprendre davantage les fans ou les simples curieux, la société organisatrice innove.Son leitmotiv étant de faire en sorte que l’événement « ne cesse de se réinventer au point de montrer que l’équitation au sens large du terme est désormais l’affaire de tous », scande Jean Luc Poulain, son président. Aux traditionnels Nuit du cheval (le 24), Longines Masters de Paris ou encore Championnat du monde du cheval arabe (38ème édition), s’ajoutent cette année quatre nouveaux villages (enfants, bien-être et santé, chiens, jeunes entreprises), une compétition de tir à l’arc et la présence exceptionnelle de Peyo.
Un« cheval médecin », mis à l’honneur par la direction du salon, qui dispose d’une empathie extraordinaire lui permettant de détecter chez les malades en fin de vie (en soins palliatifs, souffrant d’Alzheimer ou atteints d’un cancer) un taux vibratoire particulièrement faible. Formant un binôme complice avec son cavalier dresseur Hassen Bouchakour, l’équidé participe depuis quatre ans à « une médecine d’entraide et de solidarité à travers une communication entre deux êtres primaires qui s’accordent sérénité et apaisement », précise son propriétaire. Le résultat est probant puisque l’humeur et le sommeil s’améliorent chez les patients et que certains d’entre eux réduisent même leur prise d’anxiolytiques. Pour mieux comprendre le mode de fonctionnement de son poulain, le franco-algérien s’est d’ailleurs entouré d’une équipe internationale de scientifiques (neurologue, psychiatrique, spécialiste du comportement animalier, vétérinaire…). Le but étant d’avoir une approche thérapeutique « pour la recherche et la dignité humaines ». Sur le salon, le public aura donc ce privilège de découvrir en exclusivité le « phénomène » Peyo, et d’assister à des conférences sur le sujet. De belles rencontres en perspective pour tous les amoureux du cheval.
Nasser Mabrouk