Yennayer, qui marque le nouvel an amazigh, désormais fête nationale chômée et payée, a été célébré vendredi au Centre culturel algérien de Paris (CCA) dans une ambiance festive.
Organisée par l’ambassade d’Algérie en France, qui a voulu montrer la richesse et la diversité culturelle de l’Algérie, la soirée a offert au nombreux public venu partager la joie de la célébration de cette fête, plusieurs facettes, de l’exposition d’art plastique et d’artisanat à un gala artistique animée par les chanteurs Zohra Bendaoud, Habib Younès et Massa Bouchafa.
Le public, qui s’est avéré plus nombreux pour l’espace qu’offrait le CCA, s’est réjoui le moment du gala du répertoire musical présenté : kabyle, algérois, sétifien et chaoui.
A la fin de la soirée, les participants à cette fête ont été conviés à un buffet dinatoire offrant des plats de l’art culinaire des différentes régions du pays.
Au début de la soirée, le programme a été entamé par le conteur algérien Faycal Belattar, lauréat du Prix « Le Tremplin des conteurs », qu’il a reçu en mars dernier au festival de Contes de Neuchâtel « les jobelins », qui a raconté les diverses versions de l’origine de Yennayer, telles transmises à Constantine, aux Aurès, en Kabylie, à Alger ou à l’ouest du pays.
Les 18 postes consulaires algériens en France organisent pour leur part des cérémonies pour fêter le nouvel an amazigh, un patrimoine culturel national.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décidé en décembre dernier de consacrer Yennayer, qui correspond au 12 janvier, journée chômée et payée, rappelle-t-on.
APS