Des films coproductions algériennes ont été programmés parmi une trentaine de films en compétition au 6e Festival du film franco-arabe de Noisy-Le-Sec (banlieue parisienne) en cours jusqu’au 5 décembre, indiquent les organisateurs.
Produits en 2017, les longs métrages, « Paris la blanche » (Algérie-France) de Lidia Leber Terki, « A mon âge, je me cache encore pour fumer » (Algérie-France-Grèce) de Rayhana Obermeyer, « Les bienheureux » (Algérie-France-Belgique) de Sofia Djama, « En attendant les hirondelles » (Algérie-France) de Karim Moussaoui et le documentaire « Enquête au paradis » (Algérie-France), réalisé en 2016 par Merzak Allouache, proposent aux festivaliers un kaléidoscope sur une société algérienne en mutation.
Des longs et courts métrages, des films d’animation et des documentaires de France, de Tunisie, d’Egypte, du Liban et de Syrie, parmi d’autres, sont projetés à ce festival, ouvert vendredi sous le parrainage du cinéaste français franco-grec, Costa Gavras.
Les longs métrages programmés « Wajib » (Palestine) de Anne Marie Jacir et « Vent du nord » (France) de Walid Matar ainsi que « L’insulte » (Liban-France-Chypre) de Ziad Doueiri et « Blessed Benefit » (Jordanie-Allemagne-Pays-Bas) de Mahmoud Al Massad, figurent également au programme.
Fondé en 2011, ce festival est le pendant du festival d’Amman (Jordanie) du même nom créé il y a 22 ans.
Selon ses organisateurs, le Festival du Film franco-arabe de Noisy-Le-Sec « est né d’une volonté de créer des ponts entre les cultures pour favoriser la compréhension, la découverte et les échanges entre le nord et le sud ».