S ’adressant aux participants à la 39e session de la Conférence générale de l’Unesco qui se tient à Paris, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a choisi d’insister sur les menaces “de la radicalisation” qu’encourent les jeunes en Algérie et que, selon elle, les autorités algériennes s’attellent à contrer.
« Face à des menaces de tout genre véhiculées, y compris par les réseaux sociaux, les pouvoirs publics travaillent, dans le même temps, à soustraire cette jeunesse au discours et aux sirènes de la radicalisation, d’un nihilisme et du désespoir personnel et social en créant des conditions sociales et professionnelles favorables », a-t-elle précisé lors de son intervention à la 39e session de la Conférence générale de l’Unesco qui se tient jusqu’au 14 novembre.
L’implication de cette jeunesse, qui représente la frange la « plus importante » de la population algérienne, et sa contribution au développement économique, social et culturel de l’Algérie constitue, selon la ministre, un « objectif essentiel » de la politique nationale.
La ministre a expliqué que cette politique fonde son action sur des « réponses adaptées aux différents besoins des jeunes, notamment en matière d’écoute, d’action, de loisirs, de développement, d’émancipation et d’accomplissement ».
C’est le Haut conseil de la jeunesse qui devrait, selon la ministre, pour répondre à ces objectifs, en servant de lieu de “rencontre, de concertation et de débat des jeunes”.
Redaction HuffPost et APS