L es épreuves de l’examen du baccalauréat, qui ont débuté dimanche, se sont déroulées dans de très bonnes conditions à l’Ecole internationale algérienne de Paris, a affirmé jeudi le chef du centre, Rabah Chichiou, venu d’Alger pour superviser l’examen.
« Les épreuves se sont déroulées et se déroulent dans de très bonnes conditions. Aucun incident n’a été enregistré », a précisé ce responsable dans une déclaration à l’APS au dernier jour du bac, ajoutant qu’ »aucun des 27 candidats n’est arrivé en retard ».
Le chef du centre est revenu sur le protocole de sécurisation de l’examen, en expliquant que quotidiennement les sujets sont acheminés vers le centre avec une escorte et, en fin de journée, les copies des candidats sont scellées et sont déposées dans un bureau au siège de l’ambassade d’Algérie qui est, à son tour, scellé à chaque dépôt de copies.
L’endroit est totalement sécurisé et sous surveillance vidéo H24, a-t-il tenu à souligner.
Une fois l’examen terminé, les copies sont scellées et acheminées par valise diplomatique vers le centre de regroupement à Alger, a-t-il dit, ajoutant que dès qu’il arrive à l’aéroport d’Alger, il est tout de suite pris en charge par les services de sécurité qui assurent l’escorte des copies jusqu’au centre de regroupement selon le protocole de sécurisation arrêté par les pouvoirs publics.
Plus de 761.000 candidats ont passé leur examen cette année dans 2.518 centres d’examen, alors que l’annonce des résultats aura lieu le 15 juillet prochain, rappelle-t-on.
Pour préserver la crédibilité de l’examen et garantir le principe de l’égalité des chances entre les candidats, des mesures nécessaires ont été prises pour sécuriser l’opération à travers un protocole extrêmement long et très pointu qui sera mis en oeuvre au niveau local avec la contribution des services de sécurité.
Pour l’Ecole internationale algérienne de Paris, 27 candidats, dont 19 en sciences expérimentales et 8 en Lettres série langues étrangères, ont passé les épreuves. Parmi les candidats, figurent trois étrangers : deux Marocains et un Français de souche ayant opté pour l’Ecole internationale algérienne qui assure le même programme scolaire qu’en Algérie.
Selon des candidats rencontrés en fin de matinée, notamment les scientifiques, les sujets étaient abordables et figurent tous dans le programme de l’année, simplement certains ont trouvé des difficultés pour la physique.
« Le sujet en lui-même figure dans le programme que nous avons étudié, mais la manière de le résoudre a été pour nous laborieuse », ont-ils déclaré, soulignant cependant que celui des mathématiques était « très abordable ».
Le taux de réussite enregistré dans cette école en 2016 était de 88 %, alors que le national était de 49,79% pour les candidats scolarisés et de 33,7 % pour les candidats libres.
L’Ecole internationale algérienne de Paris, qui porte le nom du penseur Malek Bennabi, a ouvert ses portes en octobre 2001 pour la prise en charge des enfants de la communauté nationale en France.
Assurant le même programme scolaire que celui en Algérie, l’école renferme les trois cycles d’enseignement : le primaire, le collège et le lycée.
L’enseignement y est dispensé dans le cadre des accords algéro-français et les diplômes auxquels il aboutit, brevet et baccalauréat notamment, sont reconnus par l’enseignement français et l’enseignement algérien.
APS