D u début des années soixante au milieu des années soixante-dix, l’Algérie indépendante apporte un soutien important aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier.
L’Algérie bénéficie alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes. Elle s’impose comme un leader des aspirations des peuples du pays du tiers-monde.
Les Présidents Ahmed Ben Bella (1962-1965) et Houari Boumediene (1965-1978), font d’Alger une terre d’accueil de militants en lutte contre l’oppression coloniale ou raciale.
Du Congrès national africain (ANC) de Nelson Mandela au Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC) d’Amilcar Cabral, tous les mouvements de libération africains sont aidés financièrement et militairement par l’Algérie. De nombreux militants sud-américains trouvent également asile dans le pays.
Alger la Blanche est devenue Alger la Rouge. L’internationaliste Che Guevara y établit sa base arrière pour ses activités de guérilla en Afrique.Le leader afro-américain, Eldridge Cleaver, en fait le centre de rayonnement international du Black Panther Party.
Alger est appelé, durant cette période, La Mecque des Révolutionnaires.
ALGER, LA MECQUE DES RÉVOLUTIONNAIRES
de Mohand Ben Salama (France, documentaire, 57’, 2017)
En présence du réalisateur et de Stanislav Demidjuk, témoin de l’époque
Entrée sur carte d’accès.
Réservation à l’adresse: algerlamecquedesrevolutionnaires2017.alger@if-algerie.com
Source : Institut Français d’Algérie