L a Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) veut faire du Grand Prix de vitesse du Ouarsenis dont la 1ère édition a été disputée le week-end dernier à Tissemsilt, un rendez-vous « incontournable » dans le calendrier des pilotes auto et moto, affichant son ambition de donner une « dimension internationale » à cette compétition lors des prochaines années.
La FASM a invité tous les clubs affiliés, mais la présence n’a pas été à la hauteur en auto à l’exception des clubs d’Alger et de Blida qui ont engagé 45 pilotes ayant participé notamment sous les couleurs du Racing Bouzaréah, Dely Brahim, Birkhadem, Ben Aknoun et El Mouradia.
La participation était relativement plus importante en moto (39) avec les clubs de la Gendarmerie nationale, de Sidi Belabès, d’Ain Témouchent, de Saida, de Médéa et de Constantine.
Les clubs algérois se sont illustrés en remportant huit (8) titres, alors que la Gendarmerie nationale et les ligues de Blida et de Médéa ont pris un titre chacun.
« La fédération espérait une grande participation, mais peu de clubs ont répondu à l’invitation. Je pense que cette situation trouve son explication dans le manque de moyens et l’absence de matériel adéquat pour ce genre de courses », a déclaré à l’APS le président de la FASM Chihab Baloul.
« Quelques pilotes aisés, par amour à la discipline, se déplacent avec leurs propres moyens sans attendre les clubs ou les ligues. Ce sport est vraiment coûteux, a-t-il révélé. Nous sommes conscients et nous oeuvrons pour que les sports mécaniques continuent absolument à exister en Algérie ».
La politique de la fédération repose sur la multiplication des compétitions: course de côte, Rallye Red, endurance au Sahara, Rally des colombes. L’enjeu est double: la promotion de ce sport et celle du produit touristique algérien.
L’instance fédérale attend impatiemment la concrétisation du projet de construction du complexe des sports mécanique au niveau de la commune d’El Ayoune (Daira de Khemisti) à Tissemsilt. L’infrastructure est implantée sur une superficie de 75 hectares dans un environnement sub-saharien, attribuée par la wilaya au profit de la FASM.
« Nous allons tenter de convaincre les investisseurs et les opérateurs économiques pour contribuer dans le financement de ce projet. Les Fédérations internationales automobile et moto se sont engagées à participer avec 50 pour cent dans l’étude technique du complexe en collaboration avec un bureau d’architecture algérien », a fait savoir Baloul.
Sur le plan de la communication, la FASM n’a pas encore déniché une personne capable d’aider les journalistes à accomplir « convenablement » leur mission. Les difficultés étaient flagrantes dans la récolte des résultats techniques durant le Grand Prix de vitesse du Ouarsenis, de l’avis de la majorité des journalistes présents dans cette manifestation.
Le public de Tissemsilt habitué a suivre ces compétitions au petit écran, a beaucoup admiré l’initiative de la FASM, souhaitant l’organisation d’autres évènements similaires dans leur région.
APS