« Salama assurances Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 5 milliards de DA en 2016, avec un taux de croissance de 6%, ce qui fait d’elle la deuxième compagnie sur le marché privé des assurances dommages, après la Compagnie internationale d’Assurance et de Réassurance (CIAR), avec un taux d’évolution de 5% », a affirmé le directeur général de Salama assurance, M. Mohamed Benarbia, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi à l’hôtel « Mouflon d’or ».
Il a rappelé que « ces chiffres ont été établis sur la base du rapport annuel 2015 du ministère des finances qui compare les sociétés d’assurance privées de même taille et de même structure de portefeuille ».
Le bilan 2016 de la compagnie a été présenté par le directeur général qui table sur un chiffre d’affaires pour 2017 de 5,35 milliards de DA, soit un taux de croissance de 7% et 3 milliards de DA de provisions pour sinistres à payer. Et pour réaliser ces objectifs, il compte sur « la diversification des risques, en lançant au cours de l’année la commercialisation des produits d’assurances agricoles, de nouveaux produits d’assistance, et en réduisant la part de l’assurance automobile ».
Il a également souligné que les déclarations de sinistres en 2016 s’élevaient à 3,7 milliards de DA, alors qu’elles étaient de 3,2 milliards de DA en 2015. La compagnie a réglé l’équivalent de 2,3 milliards de DA de sinistres en 2016 ».
S’agissant des engagements réglementés, la compagnie a placé l’équivalent de 3,9 milliards de DA, soit un taux d’évolution de 9%.
Concernant la réassurance, les primes émises en 2016 sont de 4,7 milliards de DA et les primes cédées de 655 millions de DA, soit un taux d’évolution de 14%.
A ce sujet, M. Benarbia a affirmé que « Salama assurances détient le 2è plus bas taux de cession en réassurance, évitant ainsi le transfert de fonds vers l’étranger ».
Interrogé sur une possible introduction en bourse, M. Benarbia a écarté cette option, en raison de la « solvabilité financière de la compagnie », en poursuivant « Salama Assurances a des placements dans plusieurs sociétés cotées à la bourse d’Alger, comme Biopharm et NCA-Rouiba ».
Rappelons que la compagnie emploie 306 personnes et possède 250 agences directes et indirectes. M. Benarbia a estimé que « sur ces 250 agences, environ 30 sont déficitaires et vont connaitre un redressement ».
Il a également évoqué les défis du secteur des assurances en Algérie, qui sont : un taux de pénétration très faible, soit 0,67%, les tarifs automobiles, notamment ceux de la responsabilité civile, qui sont les plus bas au monde, ainsi qu’une grande cession en réassurance internationale.
/Algérie Eco