E mmanuel Dionysos et un écrivain d’expression française. Il est l’auteur de « Celltil de Korrel », une épopée transcrite en trois tomes.
À travers ces trois parties sont narrées les aventures de Celltil, un vieux personnage qui ne connaît de la sagesse que le nom. Il est aussi fourbe, parfois mesquin et par-dessus tout, perfide. Cependant, et avec l’aide d’Arzhal, son compagnon de fortune, pour Celltil, il n’est pas un péché inexpiable que de ne rien tenter pour sauver la planète Korrel, souvent l’objet des noirs desseins de ses ennemis.
Les faits se déroulent donc dans un futur où notre chère planète terre est déjà muséifiée, et en proie aux technologies destructrices, Korrel est devenue l’ultime refuge pour les audacieux colons venus s’y installer. Cependant, Celltil doit souvent se surpasser, user de son intelligence et de la complicité de son acolyte pour se sortir des situations qui sont les unes comme les autres aussi invraisemblables que loufoques.
Dans le troisième tome, près de six mois après que Celltil soit rentré au village, habillé de l’étoffe si bien méritée d’un héros dont les générations futures ne cesseraient de relater exploits et services rendus à la population. Ceux qui le traquaient avaient disparus dans les marais de Thorn. Ses nouveaux et fidèles amis les terriens étaient restés. Eux aussi avaient fait le choix d’une vie meilleure sur Korrel.
C’était le printemps, Celltil ne semblait pas méconnaître son bonheur. Il se reposait, et profitait paisiblement de son existence, entouré des siens à Thorn, son village natal. Seulement, des faits nouveaux vont l’arracher à sa tranquillité. Le Gouverneur l’envoie avec ses amis, récupérant Arzhal sur le chemin, pour une nouvelle mission sur le continent sauvage. Des terriens, avides de ressources rares et précieuses se sont posés avec
une navette sur le sol riche en minerai de Korrel et entendent commencer son extraction sans attendre. Pour arriver aisément à leur fin, faire des autochtones leurs nouveaux esclaves était aussi un moyen parmi d’autres. Parmi ces terriens, il y a Adherbal, originaire de Kabylie. Il est le meneur et le chef d’un groupe d’hommes qui explorent les planètes en vue de faire du commerce. À la faveur de circonstances exceptionnelles, il arrive donc sur Korrel et découvre lui aussi les précieux minerais dont regorge son sol. Aucun indigène n’y ayant à redire, il commence alors l’extraction. Les mois passent, Adherbal, curieux et instruit, questionne les paysans et finit par apprécier leur façon de vivre. Rattrapé par la raison, il décide de prendre le minerai et partir après avoir effacé les coordonnées de Korrel, afin qu’elle reste intacte et ne soit jamais plus souillée par ce genre d’individus. Mais ses hommes ne l’entendent pas de cette façon. Ils se rebellent, le destituent et le font prisonnier.
D’être captif lui laisse le temps d’entrevoir la méchanceté de ses hommes qui n’hésitent pas à utiliser la force pour recruter de la main d’œuvre ; mais aussi de faire connaissance avec les autochtones. Sa conscience lui dicte de respecter Korrel et son peuple, car il le mérite. Il découvre une planète telle qu’il aurait toujours aimé, celle que les terriens devraient prendre comme modèle. Il fait la connaissance de Celltil et ses amis qui venaient au secours des gens de la plaine. Il est libéré. Il épouse cette noble cause et prête main forte pour sauver Korrel de la sauvagerie de ces fous qui ne pensent qu’à s’enrichir au détriment de la paix.
Le temps passe, homme de paix et de raison, il prend la décision réfléchie de rester et de vivre sur cette si belle planète, redécouvrir le monde tel qu’il devrait être. Sa Kabylie va lui manquer, mais sa bonté, son érudition et sa fidélité à ses principes aidants, il sait qu’il pourra vivre en harmonie autant avec ces hommes qu’avec Korrel.
Une nouvelle aventure est en cours d’écriture. On y retrouve le sage et pacifique Adherbal qui se joint à nouveau à ses amis pour les aider à sauver Korrel d’une nouvelle menace.