C ’est l’histoire d’une femme, Karima, une photographe algérienne qui vit à Paris depuis plusieurs années et qui est obligée de rentrer précipitamment à Alger pour assister à l’agonie de son père contre lequel elle s’est révoltée il y a 20 ans. Elle avait alors rompu tout contact avec lui, mais aussi avec les siens et sa terre natale. La raison de cette rupture est qu’elle tenait à sa liberté et à son indépendance. A son retour à Alger et pendant son séjour, Karima se trouve confrontée à son passé – nul d’ailleurs ne peut y échapper. La mémoire convoquée, Karima sera amenée progressivement à renouer avec les siens et à se réconcilier avec son histoire. Elle finit en fait par se réconcilier avec elle-même.
Né en 1949 à Alger, Mohamed Rachid Benhadj vit et travaille à Rome depuis vingt ans. Diplômé d’architecture de l’École des arts décoratifs de Paris, il peint, expose, obtient une licence de cinéma et réalise, en 1976, un documentaire sur les conditions de vie d’immigrés nord-africains dans un bidonville au nord de Nice. Rachid Benhadj qui vit actuellement en Italie, compte à son actif quelques longs métrages : Touchia qui obtient en 1994 le prix du public au 4e Festival du cinéma africain de Milan, mais aussi Mirca, une fable sur l’innocence de l’enfance dans les Balkans. Il est également professeur de réalisation dans une école à l’académie de Cinecittà Act Multimedia à Rome.
Mardi 29 novembre à 19h00 au Centre Culturel Algérien de Paris