Avec cette place, l’Algérie devance de nombreux pays dans la région, dans le continent africain et dans le monde.
L’amélioration du niveau de vie en Algérie est désormais une réalité palpable et reconnue mondialement. Le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ipfri) accordent de bons points à l’Algérie. En effet, l’Algérie est placée à la 38e place sur un ensemble de 118 pays concernés par l’étude. Avec cette place, l’Algérie devance de nombreux pays dans le continent africain, dans la région et dans le monde. En se classant à cette place honorable, l’Algérie vient en réalité de confirmer que les efforts fournis jusque-là par le gouvernement, s’agissant de la garantie d’un bon niveau de vie ont été efficaces et que les objectifs visés ont été atteints.
L’institut (Ipfri) qui est installé, pour rappel, aux Etats-Unis, a axé son étude cette fois-ci contrairement aux années précédentes sur le taux de sous-alimentation auprès des enfants âgés de moins de cinq ans. Le taux de sous-alimentation enregistré auprès de cette catégorie d’âge est de 2, 9%. Sans donner trop de détails sur les régions où ces enfants ont été examinés. L’institut précise que l’étude s’est basée sur quatre critères, à savoir la sous-alimentation (2,9%) la sous-alimentation aiguë (4,1%), la proportion des retards de croissance (11,7%), ainsi que le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans (2,6%).
Ce taux, bien qu’il s’avère incompréhensible en ce qui concerne l’Algérie, soulève des questions se posent tout de même. S’agit-il des enfants mendiants et des sans-abris ou d’enfants ayant leurs familles et bénéficiant de la scolarité? Si ce sont des enfants de la deuxième catégorie dont il s’agit, les chiffres et les pourcentages avancés sont tout simplement erronés, car en Algérie il n’y a pas une politique de discrimination. Les enfants scolarisés bénéficient pratiquement de tous les droits et de la même prise en charge, et ce, sur tous les plans. C’est le cas sur le plan de la santé, l’alimentation et les loisirs. Donc prétendre que des enfants de certaines régions sont mal pris en charge par rapport à d’autres, reste problématique. Une autre donne intervient aussi pour remettre en cause les chiffres avancés. Il s’agit des mesures qu’a toujours adoptées l’Algérie à l’endroit des couches démunies, dans le cadre de sa politique sociale. Celle- là a toujours garanti, ne serait-ce que relativement, un niveau de vie digne pour les familles nécessiteuses. Cela concernant l’Algérie.
En ce qui concerne l’état de la faim dans le monde, les chiffres sont en recul sur les six dernières années. Au niveau continental, les données ne sont pas aussi encourageantes. Bien qu’une nette progression ait été enregistrée en Afrique subsaharienne, la situation reste toujours «grave». «La majorité des sept pays ayant un score GHI «alarmant» se situent en Afrique subsaharienne» note l’Ipfri. Parmi les pays identifiés comme «source de préoccupation importante», la majorité se trouve en Afrique et au Moyen-Orient. On retrouve ainsi des Etats qui font face depuis quelques années à une crise politique majeure, notamment la Libye, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan et la Syrie.Pour réduire la malnutrition et atteindre l’objectif «faim zéro» d’ici 2030, l’institut appelle à un engagement gouvernemental plus important.
Il recommande aussi une «transformation des systèmes alimentaires, l’inclusion et la participation de l’ensemble de la société et le suivi rigoureux de la responsabilité des organisations internationales, et des gouvernements nationaux». Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), «795 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde, soit une personne sur neuf», vivant majoritairement dans les pays en développement.«La majorité des sept pays ayant un score GHI «alarmant» se situent en Afrique subsaharienne»? note l’Ipfri.