Info Algérie1 :Le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika inaugurera demain jeudi le nouveau Centre International des Conférences (CIC) à Club des pins, à l’ouest d’Alger, a appris Algérie1 de bonnes sources.
Le CIC portera le nom du défunt conseiller diplomatique du président M. Abdelatif Rahal selon les mêmes sources. Ce dernier, pour rappel, fut élevé en 1999 à la dignité de Athir de l’Ordre du Mérite National.
C’est le chef de l’Etat qui a posé la première pierre de cet imposant édifice en juin 2005. Le projet, qui s’étend sur une surface totale de 270.000 m2, a été réalisé par l’entreprise chinoise « China State Construction Engineering Corporation » (CSCEC) et le contrôle technique assuré par le CTC de Tipasa.
L’étude, quant à elle, a été réalisée par une entreprise italienne « Fabrice et partenaires ARCHITETTI ».
Le projet comporte un bâtiment principal (120.000 m2), un bâtiment de service (27.000 m2) et une salle Auditorium avec une capacité d’accueil de 6.000 places. Le nouveau CIC comporte également une salle de conférences regroupant un espace assemblée (705 places), un autre pour les conférences (270 places) et un dernier pour les banquets (450 places).
Le projet compte également une salle de conférence polyvalente (705 places), un salon d’honneur, bâti sur 2.900 m2, une zone pour les chefs d’Etats (1.900 m2), et une autre pour les délégations (15.000 m2). Il comporte également un espace spécial pour la presse, bâti sur 1050 m2. Il a une capacité de 110 places et comprend 2 salons, 4 studios de radios et 4 studios de télévision.
Un espace exposition, bâti sur 15.000 m2, une Fondation du centre comportant une bibliothèque et des salles multimédias et de recherches ainsi qu’une salle de banquet de 2.500 places et des restaurants d’une capacité de 3.400 places.
Le directeur de la résidence Sahel, qui a piloté ce » projet, M. Hamid Melzi, a indiqué que certains restaurants du CIC seront ouverts au public à longueur d’année. Au sujet du palais des Nations, M. Melzi a précisé qu’il ne sera pas fermé, expliquant toutefois qu’il ne répond plus aux normes internationales. « Il était donc préférable de réaliser un complexe pour les conférences de haut niveau. Le CIC comportera 6.000 places, alors que la capacité de l’ancienne salle de conférence est de 1.100 places », a-t-il ajouté.
Ce projet a été implanté sur un terrain d’une superficie globale de 270 000 m2 et comprend un bâtiment principal – le Palais, un bâtiment pour le centre administratif et les services, des espaces et aménagements extérieurs, des parkings ainsi que des halls d’exposition en sous-sol.
Brève biographie de M. Abdelatif Rahal
Natif de Nédroma, il étudia à l’Ecole Normale d’instituteurs de Bouzaréah (Alger), puis aux facultés des sciences d’Alger et de Bordeaux. Il effectua une carrière dans l’enseignement, d’abord comme instituteur, puis comme professeur de mathématiques de l’enseignement secondaire. De 1956 à 1962, il participa à la lutte de libération nationale à divers échelons de responsabilité.
A l’indépendance, il fut chargé, au titre du FLN, de faire partie de l’Exécutif Provisoire (Rocher Noir) sous l’égide duquel il prit part à la préparation et à la supervision du référendum d’autodétermination qui a conduit à l’indépendance de l’Algérie. En 1963, il fut nommé Directeur de Cabinet du premier président de la République, puis choisi et nommé Ambassadeur, Haut Représentant de l’Algérie, auprès de la République Française.
De 1964 à 1970, nommé Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères. De 1971 à 1977, il fut nommé dans les fonctions d’Ambassadeur, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Organisation des Nations Unies. De 1973 à 1975, il fut Président du Comité permanent des non-alignés, au niveau des Représentants Permanents, aux Nations Unies.
De 1977 à 1979, il fut nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. De 1979 à 1982, il occupa le poste de Délégué permanent de l’Algérie auprès de l’UNESCO.
En 1991, il fut nommé Ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. De 1991 à 1995, il est de nouveau Représentant de l’Algérie au Conseil exécutif de l’UNESCO. Il participa, jusqu’en 1999, à divers comités relevant de la Conférence générale de l’UNESCO. En 2006, il est de nouveau Représentant de l’Algérie au Conseil exécutif de l’UNESCO, jusqu’au 29 Décembre 2014, date de son décès.