Le projet MEETAfrica axé sur la mobilisation européenne pour l’entrepreneuriat en Afrique veut accompagner les projets algériens dans le continent noir.
Le projet est mis en oeuvre par Expertise France avec l’Institut de recherche pour le développement et Campus France, avec l’appui de l’Union européenne.
Il lance un appel à projet afin d’identifier et d’accompagner environ 80 entrepreneurs africains diplômés de l’enseignement français ou allemand dans la création, dans leurs pays d’origine, d’entreprises à fort caractère technologique ou porteuses de solutions innovantes, dans le domaine agricole, industriel ou des services. L’appel à candidature est ouvert jusqu’au 15 septembre 2016 et s’adresse à des ressortissants d’un des six pays cibles du projet, à savoir l’Algérie, le Cameroun, le Mali, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie. Il faut aussi être résident ou en accueil estudiantin en France ou en Allemagne et être porteur d’un projet de création d’entreprise innovant à caractère technologique dans l’un des six pays ciblés. Il faut aussi être titulaire ou en cours d’acquisition d’un diplôme de l’enseignement supérieur français de niveau licence, master, doctorat ou post-doctorat et âgé de moins de 35 ans. Les candidats diplômés de l’enseignement français porteurs de projets en Algérie peuvent participer aux réunions d’information auprès de l’organisation en charge du suivi technique des dossiers, à savoir l’Institut de recherche pour le développement. Il est considéré que l’Europe est un continent attractif pour de nombreux étudiants étrangers au regard de la qualité de l’enseignement et des ressources disponibles pour la recherche d’excellence. La France et l’Allemagne font partie des premiers pays d’accueil des étudiants africains en Europe. Avec 380 376 étudiants africains en mobilité en 2010, la zone Afrique et Maghreb représente environ 10% du total de la mobilité étudiante mondiale.
La plupart de ces étudiants achèvent leur cursus universitaire avec des diplômes de haut niveau et ont participé ou contribuent à une activité de recherche en lien avec leur qualification. Parmi eux, certains émettent le souhait de créer une entreprise dans leurs pays d’origine, autour de leurs savoir-faire scientifiques et commerciaux.
Ces diasporas représentent un fort potentiel d’innovation et de développement économique dont les pays du Sud souhaiteraient bénéficier. La création d’entreprises innovantes, contribuant à la dynamisation des territoires et à la création de richesses par le déploiement de valeur ajoutée et la création d’emplois qualifiés à long terme, est en effet prioritaire afin d’accélérer la hausse des taux d’activité.
Pour répondre à ces enjeux, les organisateurs, à savoir l’Institut de recherche pour le développement (IRD), Campus France et la GIZ, proposent de mutualiser les dispositifs d’accompagnement mis en oeuvre précédemment. Il s’agit du Programme d’appui à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée pour l’IRD, d’entrepreneurs en Afrique pour Campus France et Idées d’affaires pour le développement pour la GIZ. Tous ces programmes sont coordonnés et financés par l’Union européenne.
L’expression
