« Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays » , cette phrase de JF Kennedy doit interpeller également la diaspora algérienne établie à l’étranger.
La diaspora algérienne recèle de potentialités intéressantes qui restent cependant mal exploitées par son pays d’origine. La communauté algérienne de l’étranger est estimée à près de 7 millions. Elle représente un grand vivier de talents : chefs d’entreprises, intellectuels, universitaires dont 400 000 chefs d’entreprise et hauts cadres installés en France.
Elle dispose de ressources humaines, financières et maîtrise de technologies qui pourront accompagner l’Algérie dans sa transition et contribuer considérablement à son essor économique, social, scientifique et culturel.
D’après la banque mondiale, en 2015, la diaspora marocaine a transféré 6,4 milliards de dollars vers son pays, la diaspora tunisienne 2,3 milliards de dollars et la diaspora algérienne seulement 2 milliards de dollars. Comment rattraper ce retard ?
Les discours des autorités et du président du Forum des Chefs d’Entreprises fin mai soulignent la prise de conscience qui s’est opérée. Néanmoins, la création de dispositifs adéquats afin de faciliter le retour de cette diaspora restent à mettre en place pour les inciter à franchir le pas et à s’engager.
Abdelhak HADJEMI & Yamine ACHERCHOUR
Co-fondateur de Djazair Magazine
*Djazair Magazine est un magazine gratuit d’actualité économique et culturelle distribué dans les consulats algériens d’Ile de France et Lille, Centre Culturel Algérien de Paris, associations, agences de voyages, universités, petits commerces…
