Là où l’on ne l’attend pas. Elles sont moins nombreuses que les hommes (49,39% contre 50,61%). Pourtant, les femmes algériennes font bouger les lignes de leur pays. Et c’est tant mieux ! Loin des clichés souvent accolés aux femmes du Maghreb, les Algériennes ont toujours joué un rôle clé en Algérie. Leur implication héroïque dans la guerre d’indépendance 1954-1962 n’aura échappé à personne.
La façon dont elles ont composé avec la décennie noire, non plus. Mais si les blessures du passé ne sont pas forcément apaisées, les Algériennes veulent attraper leur destin. D’ailleurs, les chiffres le montrent. Elles courent vers l’avenir avec une combativité insolente.
A l’assaut des universités, elles s’engagent de plus en plus en politique sans oublier de s’illustrer comme des chefs d’entreprises hors pairs. Une réalité qui tranche avec l’image dont elles peuvent souffrir à l’étranger. Qu’à cela ne tienne, il faudra bien s’en départir. L’Algérienne ne compte pas se laisser enfermer dans des stéréotypes. D’autant que les clichés ne résistent pas longtemps à la force du changement. Si tout n’est pas rose pour elles, elles le savent, néanmoins. Elles ont une place à prendre dans un pays encore « jeune » au potentiel bien connu. Alors, elles s’organisent, travaillent dur, s’imposent, parfois aux forceps. Car leur Algérie, elles y croient. Elles ont marqué l’Histoire. Elles défieront l’avenir. »
Nadia Henni-Moulaï
#N1 Djazair Magazine #CesFemmesQuiFontL’Algérie
