Agro Service, de l’importation à la production locale

Agro Service, de l’importation à la production locale

A gro Service est une SARL créée en 1995 par M. Faraoun Mohamed,  son activité s’est portée dans un premier temps sur la distribution de matériels et produits destinés à l’agriculture  et l’élevage.

Ses premiers clients furent de facto des professionnels liés au secteur de l’agriculture. Les exploitants agricoles et les éleveurs y ont trouvé toute une panoplie d’équipements et de matériels leur facilitant les travaux auxquels ils devaient faire face quotidiennement.

Aujourd’hui, Agro Service apporte également un appui technique aux professionnels du secteur en prodiguant conseil et assistance grâce à la présence permanente d’une équipe technique composée d’ingénieurs et de techniciens.

Vingt ans plus tard, la société a évolué et a connu des changements caractérisés par de nouvelles méthodes de gestion qui font la part belle à la connaissance affinée du marché local.

Forts de l’expérience acquise auprès de leur père, les enfants gérants de la société ont décidé de passer au cran supérieur.  Ainsi le plus jeune des Faraoun, après des études supérieures en droit des affaires et de diplomatie économique,   a entrepris plusieurs séjours à l’étranger dans le cadre de participation à des salons de l’agriculture et a pris l’initiative de s’investir pleinement dans la société avec une stratégie développement portée vers l’industrie.

La société a su se positionner face aux contraintes actuelles liées à la conjoncture du pays. La direction décide d’engager un programme d’investissement dont la finalité est d’assurer sa pérennité. Quoi de mieux que de substituer au produit importé le produit local ?  Une alternative à l’importation est inévitable pour orienter définitivement le futur de la société vers une logique de production seule à même d’assurer son existence.

A ce titre, Agro Service décide d’engager les premiers investissements dans le secteur laitier. L’expérience tirée de la proximité capitalisée auprès des intervenants de la filière du lait et le constat de l’amère réalité que la production laitière de lait représente seulement 25 L de la prise en charge des besoins journaliers à l’échelle nationale ont en effet convaincu les dirigeants de s’engager sur ce créneau.

Une autre raison a également plaidé dans le sens de cette orientation : l’existence au niveau de la wilaya de Sidi Bel Abbès d’un bassin laitier relativement intéressant qui, compte tenu des potentialités qu’il décèle, et une fois pris en charge, permettra certainement une amélioration substantielle des performances attendue en matière de production de lait.

Nadia NK

*Article paru dans le N°3 de Djazair Magazine

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