C e Samedi 23 janvier à Paris, la salle du centre culturel algérien affichait complet pour le concert en hommage à Ahmed Wahbi, obligeant les derniers spectateurs arrivés à se regrouper dans le hall d’entrée pour assister à la représentation en direct via grand écran. Cette soirée en l’honneur de celui qui a laissé avant de partir un trésor de 800 compositions était effectivement une grande première en France.
Et autant dire que ce fut un franc succès! L’orchestre dirigé par le fils du maestro, Abdallah Driche Wahbi, accompagnait trois artistes talentueux : La jeune chanteuse oranaise Lina Doran qui a tiré des larmes au public en interprétant d’une voix sublime « Fet li fet » en duo piano-voix avec le fils de Wahbi, Hassan Rissani venu spécialement du Maroc où il avait gagné quelques années auparavant plusieurs concours avec les titres du maître et Nadim qui lui avait consacré en 2012, un album complet de reprises. Après avoir honoré avec générosité le regretté virtuose, ils ont quitté la scène du centre culturel algérien ovationnés par la foule dans une fanfare de « youyous ».
La veille à la même heure, un film documentaire réalisé par Abdallah Driche Wahbi, nous plongeait dans la vie de son père, donnant matière à un débat riches en souvenirs avec l’intervention de l’intellectuel et écrivain Tchiko Bouhassoun ainsi que le discours de l’ancien ami et réalisateur favori du maître, Monsieur Bachir Berichi. Au vu du succès rencontré, il ne serait pas étonnant de voir cet événement reconduit dans de nombreuses autres salles au grand bonheur des nostalgiques d’Ahmed Wahbi.
Communiqué: Tristan Guérin
