Le député de l’émigration, Noureddine Belmeddah, a appelé les pouvoirs publics en Algérie à l’ouverture des frontières, closes cela fait plusieurs mois en raison de la propagation du coronavirus. Les officiels algériens, de leur côté, continuent de faire preuve de réticence par rapport à ce déverrouillage que le Conseil scientifique n’a toujours pas approuvé.
Noureddine Belmeddah, représentant parlementaire de la communauté nationale à l’étranger, s’est exprimé hier soir sur sa page Facebook. Le député de l’émigration a donc assuré qu’il a « appelé le gouvernement à procéder à l’ouverture des frontières de l’Algérie. Mais « en prenant toutes les mesures préventives strictes et nécessaires pour protéger » notre pays. L’élu à l’APN n’a fait que mettre en exergue la volonté de larges pans de notre diaspora dans le monde.
La situation est plutôt délicate. L’Algérie est l’un des pays auxquels continuent de s’attacher ses ressortissants à travers la planète. Si le tourisme algérien est en hibernation, et qu’on ne peut dire que les visiteurs de nationalités tierces affluent en Algérie, un nombre énorme de nos émigrés, viennent se ressourcer au bled, auprès de leurs familles, quasiment chaque été. Sans omettre, de toute évidence, ceux qui sont bloqués ici. Et qui, pour des raisons personnelles ou professionnelles, sont dans l’obligation de regagner leurs pays de résidence.
Frontières de l’Algérie : La lutte contre le Covid-19 priorisée
Le membre de l’APN élu pour défendre les intérêts de la communauté nationale vivant à l’extérieur de nos frontières, a sûrement reçu des requêtes de la part de ses électeurs. L’agitation est grande et l’isolement dont fait l’objet l’Algérie est de moins en moins supportable. Hormis quelques opérations de rapatriement, le ciel demeure vide. Aucun avion ne quitte un quelconque aérodrome ; pour un vol commercial transportant des voyageurs. Belmeddah a lancé un appel aux autorités algériennes pour mettre fin à cet état des lieux ; cependant, sans mettre en péril la santé publique dans notre pays.
Il convient de rappeler que Lazhar Hani, ministre des Transports, a clairement indiqué, il y a de cela un peu moins d’une semaine, que la réouverture des frontières n’apparait pour l’instant pas ; sur la liste des priorités. Pour le responsable, c’est l’endiguement du fléau viral qui jouit de la primauté la plus absolue. Ce n’est qu’après un évincement total du virus ; qu’on pourra envisager de lever les restrictions aux frontières. Le député Belmeddah, pour revenir à lui, semble se situer à l’opposé de cette vision ; en invitant l’État à revoir sa position là-dessus.
Source: Dzair Daily