Le Patronat national, dont une grande partie travaillent sur des projets en partenariat avec des investisseurs étrangers, demande la délivrance de « visas exceptionnels » pour les hommes d’affaires d’autres pays qui, à présent, sont incapables d’entrer en Algérie, puisque les frontières sont fermées.
La Confédération algérienne du patronat (CAP) demande au gouvernement d’accorder des visas exceptionnels et des autorisations spéciales aux hommes d’affaires étrangers incapables d’entrer en Algérie, à cause des frontières closes ; et à ceux ayant déposé des dossiers de projets d’investissement qui ont été avisés par le gouvernement ; et ne peuvent compléter leur démarche aujourd’hui. « Cette mesure exceptionnelle vise à protéger les projets. C’est-à-dire éviter leur suspension » ; a affirmé la Confédération ; par le biais de son président par intérim, Nadir Belabbas, dans un entretien à Echorouk, paru ce dimanche.
« Toutes les mesures seront prises pour empêcher la propagation du coronavirus à travers ces visites » ; a souligné l’orateur avant d’ajouter : « Nous aborderons le dossier lors de la réunion tripartite ; à la fin de la semaine ». Parallèlement aux procédures de déconfinement partiel décrété dans le contexte épidémiologique du Covid-19 en Algérie ; qui a officiellement démarré hier ; dans le but de faciliter la vie des citoyens ; et de reprendre l’activité économique dans divers secteurs ; les industriels et les investisseurs souffrent toujours des conséquences de la fermeture des frontières aux étrangers.
De ce fait, ces opérateurs économiques impactés sollicitent l’accord de permission à leurs partenaires d’autres pays de franchir nos frontières. Leur requête concerne donc l’attribution de possibilité aux délégations d’investisseurs d’entrer en Algérie. Cela pour mener à bien des milliers de projets en cours ; tout en prenant les mesures sanitaires adéquates.
Des investisseurs algériens interpellent le Premier ministre : Ils demandent de laisser entrer leurs partenaires tunisiens
Dans une lettre dont le quotidien arabophone détient une copie ; les propriétaires de projets d’investissement réalisés en partenariat ; avec des investisseurs tunisiens se sont plaints de l’impossibilité pour leurs partenaires ; d’entrer sur le territoire national. Même, par voie terrestre, impossible d’y pénétrer. Ceci en raison des mesures en vigueur depuis mars dernier. Ces investisseurs ont donc fait appel au Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Ils l’ont interpellé pour une intervention urgente, de sa part.
Le but, explique le journal, consiste à sauver leurs projets vitaux de l’effondrement. Ces projets ont déjà franchi toutes les étapes. Il ne reste plus qu’à lancer la production, indique le média d’après le document en sa possession. Le processus productif contribuera, une fois enclenché, à faire tourner la roue du développement ; et également créer de la richesse et de l’emploi ; d’autant plus que le lancement du processus en question est prévu pour l’automne. Ce qui signifie à l’occasion de la rentrée sociale.
Alors, les acteurs concernés exhortent les autorités à prendre des décisions exceptionnelles. Ces dernières interviendront en faveur ; de leurs partenaires étrangers. Ces opérateurs s’engagement aussi à appliquer toutes les mesures préventives requises. Ce sera pour s’assurer que ces délégations ne se transforment en effet pas en foyers de contamination.
Source : Dzair Daily