Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a fait savoir, lundi à Alger, que l’étude sur le site archéologique « Kalaa des Béni Hammad » dans la wilaya de M’sila était actuellement dans sa « troisième et dernière phase ».
S’exprimant lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN) et présidée par M. Mouad Bouchareb, président de l’APN, M. Mihoubi a précisé que le projet d’élaboration de l’étude sur ce site archéologique -classé patrimoine mondial par l’Unesco en 1980 et dont l’histoire remonte au début du 11e siècle- avait été enregistré, en 2006, par les services du ministère des Finances et se compose de trois (3) étapes, précisant que « la 3e et plus importante étape sera entamée », sans pour autant avancer de date précise.
Il a expliqué, sur ce point, que la dernière phase porte essentiellement sur « la restauration et la réhabilitation du site » ou il sera question de l’identification de la nature des travaux à entreprendre, les techniques à adopter et les matériaux à utiliser lors de ces travaux, en sus des activités culturelles, économiques et touristiques qu’abritera le site dans le cadre de ses missions.
L’étude sur le site -pour la mise en place d’un plan pour sa protection et sa valorisation- a bénéficié d’une enveloppe de « 10 millions DA » qui a été adoptée par l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) de M’sila en 2007, a rappelé M. Mihoubi, relevant que les services locaux avaient lancé, en 2008 et en 2009, des appels d’offres qui ont été infructueux, jusqu’en 2011, poursuit le ministre, date à laquelle un bureau d’études a été sélectionné et qui a « finalisé » la 1ère et 2ème phase.
Répondant à une autre question sur « le manque d’intérêt » accordé par le ministère aux évènements littéraires, le ministre a fait état de l’institution de 176 festivals culturels (nationaux et internationaux) depuis 2003, dont « 53 consacrés à la littérature », le plus important étant le Salon international du livre d’Alger (SILA), ajoutant, à ce propos, que la gestion des festivals est actuellement « une question économique et culturelle à la fois », s’appuyant essentiellement sur le principe de la « faisabilité culturelle ».
APS