Après Bernard Pivot et Dany Laferrière, c’est au tour de l’écrivain algérien Yasmina Khadra d’être président d’honneur du Salon international du livre de Québec (SILQ).
Auteur d’une trentaine de romans sous le pseudonyme de Yasmina Khadra, dont Ce que le jour doit à la nuit, L’attentat et plus récemment Khalil, l’écrivain au parcours atypique qui a fait carrière dans l’armée avant de se consacrer à l’écriture, a construit au fil des ans une oeuvre riche et humaniste.
L’Académie française lui a décerné en 2011 le grand prix de littérature Henri Gal, Prix de l’Institut de France, pour l’ensemble de son oeuvre.
Le principal intéressé est heureux de l’insigne honneur que lui confie les organisateurs du SILQ. Confronté à la guerre, M. Khadra s’amène chez nous avec un message de paix.
« Je viendrai au Canada comme quelqu’un qui soutient toutes les belles initiatives dans ce monde chahuté par des malentendus, par des guerres, par des horreurs », a-t-il réagi à l’émission C’est encore mieux l’après-midi, mercredi.
Il faut prouver au reste du monde que la générosité, la tolérance, la beauté sont encore des acteurs assez convaincants.
« C’est à nous de prouver que la vie ne doit pas s’arrêter à notre malheur. Elle doit aussi se conjuguer en fonction de nos joies », a-t-il ajouté, faisant référence à son passé.
Yasmina Khadra sera à Québec du 10 au 14 avril dans le cadre de la prochaine édition du SILQ.
