Le groupe algérien Cevital a annoncé mercredi, à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron à Charleville-Mézières, un projet d’implantation d’une unité de production d’équipements de traitement de l’eau sur un site laissé vacant par PSA, l’Elysée évoquant la création possible de “dizaines d’emplois” à court terme.
L’annonce a été faite par l’industriel Issad Rebrab, première fortune d’Algérie, au cours de la visite par le chef de l’Etat du site de PSA aux Ayvelles, près de Charleville-Mézières, au quatrième jour de son “itinérance mémorielle” dans l’est et le nord de la France.
L’unité de production devrait être implantée dans un bâtiment qui n’est plus utilisé par le constructeur automobile, qui dispose d’une importante fonderie sur place.
“C’est un beau projet qui a vocation à créer à court terme des dizaines d’emplois”, a commenté l’Elysée, en précisant que l’Etat travaillait “depuis plusieurs mois avec Cevital afin de concrétiser un investissement dans le bassin d’emplois de Charleville Mézières”.
Selon M. Rebrab, cette implantation pourrait créer jusqu’à un millier d’emplois à terme.
La visite du président dans cette usine a été ajoutée à la dernière minute à son agenda, a expliqué l’Elysée, afin de “marquer l’intérêt pour de tels projets” menés “de la part de groupes étrangers, incluant des technologies liées à la transition écologique et créatrices d’emplois”. L’Elysée y voit aussi un investissement “emblématique de la proximité économique entre la France et l’Algerie”, pays dont Cevital est le premier groupe privé.
Cevital emploie 12.000 personnes dans l’électronique, la sidérurgie, l’électroménager et le BTP. Il a récemment fait des acquisitions en France (le fabricant de portes et fenêtres Oxxo, le spécialiste de d’électroménager Fagor-Brandt) et en Italie (les aciéries Lucchini).