NOUAKCHOTT (Mauritanie)- Neuf (9) accords de coopération ont été signés, mardi à Nouakchott, en marge de la 2ème session du conseil d’affaires algéro-mauritanien, et devront marquer un saut qualitatif à la coopération et le partenariat économique entre les deux pays.
La cérémonie de signature de ces accords a eu lieu en présence du ministre du Commerce, Saïd Djellab et son homologue mauritanienne, la ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, Mme Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, ainsi que des ministres mauritaniens des Finances et des Affaires étrangères et des hommes d’affaires des deux pays.
Ces accords concernent les secteurs des transports, de l’industrie, de la santé, de la mécanique, des produits cosmétiques, de l’industrie alimentaire, de l’hygiène et sécurité et autres domaines liés à la commercialisation, à l’environnement, à la métallurgie, à l’industrie automobile et aux communications.
L’accord relatif à la coopération dans le secteur de l’industrie automobile permettra aux deux parties de lancer la commercialisation de la première voiture de fabrication algérienne de la marque « KIA Algérie » en Mauritanie.
A cette occasion, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a précisé que l’intensification des rencontres en cette période se veut un acquis pour les deux parties, mettant en avant l’impératif de poursuivre les projets convenus lors des précédentes occasions en les renforçant par les accords conclus aujourd’hui.
Il a souligné, à ce propos, l’attachement du gouvernement à booster la coopération économique bilatérale pour parvenir durant les prochaines années à de grands projets d’investissement qui jetteront les bases d’un partenariat structurel durable susceptible de porter le volume des échanges commerciaux et la coopération économique au niveau des relations politiques des deux pays.
« Nous sommes persuadés que ces démarches seront couronnées par des projets concrets sur le terrain », a-t-il soutenu, mettant l’accent sur la disponibilité de son secteur à examiner toutes les propositions et préoccupations soulevées par les hommes d’affaires mauritaniens et algériens.
APS