Les travaux de la 11e édition des « Rencontres Algérie », organisées par plusieurs partenaires franco-algériens, se tiendront jeudi à Paris au siège de Business France.
Placée sous le signe des partenariats productifs entre entreprises française et algériennes, cette édition se situe, selon les organisateurs, dans la continuité de la dernière session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui s’est tenue à Paris le 7 décembre 2017, au lendemain de la visite du président Emmanuel Macron en Algérie.
Selon toujours les organisateurs, les « Rencontres Algérie 2018 » bénéficient de l’appui « actif » des autorités algériennes, en particulier du ministère de l’Industrie et des Mines, et du soutien des principales organisations économiques algériennes comme le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), ainsi que celui de la Chambre algéro-française de commerce et d’’industrie (CCIAF).
Plus d’une centaine de chefs d’entreprises et de représentants des secteurs public et privé algériens devront prendre part, dans le cadre de leurs projets d’investissements et de diversification, à cette rencontre qui se déroule à un moment où l’Algérie est en pleine phase de transition vers un modèle privilégiant la production nationale et la diversification de son économie.
Selon Business France, les travaux seront l’occasion d’évoquer les principaux atouts dont dispose l’Algérie en termes de partenariats productifs et permettront de passer en revue les derniers développements de l’environnement des affaires et de la réglementation en Algérie.
A cet effet, quatre ateliers sectoriels sont prévus pour aborder les opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la sous-traitance, de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de la santé, des biens de consommation et des formes de distribution modernes.
Les participants auront également à débattre, lors des tables-rondes, la nouvelle donne des perspectives économiques de l’Algérie, l’industrie et la sous-traitance automobile et industrielle, le e-commerce et le e-paiement, les biens de consommation non-alimentaires.
Des séances de rencontre B2B sont organisées pour les entreprises porteuses de projets précis.
Du côté français, on estime que l’Algérie est pour la France un partenaire économique « majeur », soulignant que la baisse des prix du brut initiée en 2014 « a fait prendre conscience aux autorités algériennes du besoin de développer de nouveaux secteurs de l’économie, en s’appuyant en particulier sur un secteur privé en pleine croissance ».
Dans une note explicative en direction des entreprises françaises, Business France précise que l’Algérie « dispose pour cela de marges de manœuvre importantes, avec des réserves de change encore abondantes et un endettement quasi inexistant », affirmant que la destination Algérie dispose de nombreux atouts pour développer leurs activités à l’export ou en implantation.