La semaine africaine à l’Unesco a été inaugurée mardi au siège de l’organisation en présence du ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, et de nombreuses personnalités représentant le continent.
La semaine africaine, qui durera une semaine, a été initiée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’Afrique, le 25 mai qui célèbre la commémoration de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
La manifestation, à travers différentes activités et festivités, met en valeur, selon les organisateurs, la richesse du patrimoine et de la diversité culturelle africaine et prône le rapprochement entre les peuples.
Le programme de cet événement, au cours duquel l’Algérie est l’invitée d’honneur, propose des expositions, des conférences, des projections de films et une dégustation de la gastronomie africaine.
Les visiteurs assisteront également à une présentation du Bassin du Congo par les artistes-peintres, dont Alice Durand du Rwanda, Vanessa Grace Agnagna et la styliste Motsé Akanati du Congo-Brazzaville dont les créations donneront lieu à un défilé de mode.
L’inauguration a été agrémentée par la musique malienne du chanteur Baba Sako et une troupe de la Zorna algérienne.
Le président du comité d’organisation de la semaine, le représentant permanent de l’Egypte à l’Unesco, Ehab Badawy, a souligné, dans son intervention, la diversité et la richesse culturelle de l’Afrique, précisant que ce genre d’événement phare à l’Unesco devra sensibiliser les autres groupes sur la diversité africaine, berceau de l’humanité.
l a relevé, dans ce contexte, que le nombre de dossiers présentés à l’Unesco pour l’inscription dans la liste du patrimoine culturel immatériel mondial ne reflètent pas la richesse et la diversité de la culture africaine, appelant les pays africains à plus de dossiers pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
APS