La Chambre algérienne de commerce et d’industrie en France (CACI France), qui veut assurer le rôle d’intermédiaire entre les institutions et les entreprises privées d’Algérie et de France, a réaffirmé vendredi à Paris sa volonté à contribuer à la nouvelle dynamique de partenariat algéro-français.
Lors de sa deuxième Assemblée générale ordinaire (AGO), qui s’est déroulée au siège de l’ambassade d’Algérie en France, afin de faire le point sur son parcours depuis sa création en 2015, la CACI France a noté avec « satisfaction » les dernières mesures en faveur des membres de la communauté prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et annoncées, le 7 décembre à Paris, par le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
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Dans son allocution, l’ambassadeur d’Algérie en France, Abdelkader Mesdoua, a affirmé que le contexte de l’organisation de cette AGO est « positif » et « prometteur » parce que cette dernière intervient après « deux grandes séquences » dans les relations algéro-françaises, citant à cet effet la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie et la tenue à Paris de la 4e session du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN).
Il a rappelé, dans ce cadre, que la coopération bilatérale entre l’Algérie et la France a été couronnée, pour l’année de 2017, par la signature de 24 accords. « Ce sont des relations denses, multiples et profondes », a-t-il souligné.
Par ailleurs, l’ambassadeur qualifié les mesures en faveur de la communauté nationale vivant à l’étranger de décisions « fortes » qui doivent « encourager les investissements des membres de la communauté dans leur pays », appelant la CACI France à jouer le rôle de « catalyseur » des investissements.
Pour sa part, le président de la CACI, Laïd Amor Ben Amor, a rappelé que la mission de son institution d’accompagner les opérateurs économiques des deux rives, que ce soit pour les Algériens vivant en France qui souhaitent investir dans leur pays ou pour les opérateurs français souhaitant investir en Algérie. Pour lui, les mesures prises par les autorités algériennes sont « bénéfiques » pour lesquelles « nous nous réjouissons », a-t-il dit, et « vont nécessairement encourager la diaspora algérienne à investir en Algérie ».
Il a indiqué que le rôle de la CACI est de fournir aux opérateurs résidant en France les explications concernant ces nouvelles mesures, les mettre en contact avec les opérateurs locaux, même au niveau des régions d’Algérie, et les assister dans leurs différentes démarches, accueillant avec satisfaction la prochaine ouverture d’une filiale de la Banque extérieure algérienne (BEA) qui, a-t-il dit, va être « très utile » pour la communauté algérienne en matière de crédites et d’accompagnements.
L’AGO de la CACI France, dont les travaux se sont déroulés à huis clos, sera l’occasion, a-t-on indiqué, de tracer un programme d’action « en vue d’apporter une contribution au développement de l’économie du pays conformément aux orientations données par le Premier ministre lors de sa rencontre avec la communauté nationale établie en France ».
Cette entité économique et commerciale ambitionne de construire une passerelle de partenariat économique entre la France et l’Algérie et contribuer à la nouvelle dynamique de partenariat entre les entreprises algériennes et françaises à travers des projets structurants, a-t-on précisé.
APS