L ’Algérie et l’Union européenne (UE) ont signé mardi à Alger l’accord Prima sur la coopération scientifique en vue d’accroitre la recherche dans les secteurs clés de l’eau et de l’agriculture.
Cet accord a été signé par la directrice à la direction générale pour la recherche et à l’innovation à l’UE, Maria Christina Russo et par le directeur de la coopération au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), Arezki Saïdani.
Le MESRS, Tahar Hadjar a indiqué à la presse, au terme de la signature de cet accord, que ce dernier s’articulait principalement autour de l’eau et sa relation avec l’agriculture ainsi que l’alimentation. Il a ajouté que l’Algérie participait à hauteur de 20 millions d’euros à ce programme, à la condition que cette somme soit utilisée en Algérie et « ne quitte pas le territoire national ».
Hadjar a souligné que le gouvernement a tracé un nouveau cap depuis plus d’une année et demi, à travers l’application du nouveau modèle économique, qui s’articule principalement sur le développement de l’agriculture.
Pour sa part, Mme Russo a souligné que l’accord est « très important » pour la coopération scientifique entre l’UE et l’Algérie, visant à mettre en place un programme spécifique entre l’UE et l’Algérie et d’autre pays de la Méditerranée pour accroitre la recherche dans les secteurs clés de l’eau et de l’agriculture.
Mme Russo a soutenu que l’objectif de ce programme était de faire des activités de recherche ensemble, entre l’UE et les pays de la Méditerranée, dont l’Algérie, dans les secteurs spécifiques notamment l’eau et son utilisation dans l’agriculture.
Elle a ajouté que c’était un programme qui permet de définir les « défis stratégiques » ensemble et qui mobilisent plusieurs fonds du côté de l’UE et des pays de la Méditerranée pour avancer scientifiquement ensemble dans ce domaine. « Cet accord est très important pour la recherche scientifique mais aussi pour nos relations globales parce que c’est un signe concret du fait que nos relations avancent sur des bases solides », s’est-elle réjouie.
C’est un programme pour lequel l’UE mobilise 200 millions d’euros et pour lequel tous les participants, 11 Etats de l’UE et 8 en dehors de l’UE, dont l’Algérie, mobilisent 226 millions euros, a-t-elle expliqué.
« Près de 450 millions d’euro seront mobilisés d’ici la fin de l’année, pour une période s’étalant sur 10 ans », a-t-elle ajouté.
La particularité de ce programme est la priorité scientifique qui lui est assignée, a-t-elle dit, ajoutant que les domaines dans lequel on fera la recherche scientifique sont décidés ensemble, entre l’UE et les pays partenaires comme l’Algérie. Elle a relevé que le budget alloué par l’UE était réservé exclusivement à des coopérations scientifiques pour la recherche avec la participation des pays signataires du programme comme l’Algérie.
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