L a 11ème édition du Salon national du recrutement et de l’entreprenariat se tiendra du 18 au 20 avril prochain à Alger sous le thème « l’emploi et la création d’entreprises pour booster le développement économique », ont indiqué mercredi les organisateurs de cet événement.
Ce salon se veut une occasion de rapprocher les recruteurs potentiels et les demandeurs d’emploi et, donc, un carrefour de rencontres entre les entreprises et les administrations en quête de compétences et de nouvelles recrues et les universitaires à la recherche d’un emploi ou d’un stage, a précisé Ali Belkhiri, directeur général de l’agence organisatrice de cet événement, lors d’un point de presse tenu à Alger.
Cette manifestation d’utilité publique « a pour vocation de mettre en contact direct les entreprises à la recherche de compétences et les diplômés afin de leur permettre de trouver un emploi ou un stage, de les guider dans le choix de leur carrière et de les préparer à la création de leur propre entreprise », a-t-il avancé.
Le salon sera organisé sous deux formes: des stands qui seront un lieu de contact entre les entreprises et les demandeurs d’emplois, ainsi que la tenue de conférences, ateliers et tables rondes qui auront pour but de vulgariser certains aspects relatifs à la politique de l’emploi et de la création d’entreprises en Algérie.
Il intégrera une plateforme de débats et d’échange entre recruteurs et diplômés, à travers un cycle de conférences thématiques et d’ateliers (CV, préparation à l’entretien d’embauche et orientation, bilan de compétences, entreprenariat, création d’entreprises…).
Il s’agira d’aborder, entre autres, les défis et les enjeux qui se posent pour la création d’entreprises, a-t-il poursuivi.
A ce propos, il a relevé que ce rendez-vous interviendrait au moment où l’Algérie traverse une conjoncture économique difficile marquée par la chute du prix du pétrole. En conséquence, la promotion des investissements avec son corollaire de création d’emplois deviennent impératifs.
Outre les métiers qui sont toujours très demandés et qui souffrent d’un déficit chronique de l’offre par rapport à la demande et aux besoins des entreprises et institutions, tels que les informaticiens et les cadres de gestion (directeurs des finances, des Ressources humaines, de l’audit…), les secteurs économiques que le gouvernement va booster (industrie, TIC, agriculture et agro-alimentaire, tourisme et hôtellerie, services..) vont devoir recruter les compétences nécessaires au développement de leurs activités et de la productivité, a expliqué l’organisateur du salon.
Cet événement s’adresse aux diplômés, aux professionnels demandeurs d’emploi ou souhaitant créer leur propre entreprise, ainsi qu’aux étudiants à la recherche de stage et à tous ceux, étudiants ou diplômés, qui veulent renforcer leur compétences et savoir-faire au moyen d’une formation complémentaire.
Les organismes présents recevront le public pour établir un dialogue direct à travers des entretiens d’embauche ou des offres de formation personnalisés et mettront à la disposition du public une information concrète et directe.
Le Salon peut aussi être une bonne opportunité pour disposer d’une vitrine afin d’assurer la promotion d’une entreprise ou d’un organisme de formation: « Ce sont plusieurs dizaines d’entreprises qui interviennent dans des secteurs d’activité très différents (informatique, télécoms, aéronautique, industrie, agroalimentaire, automobile, BTPH, services…) qui pourront recruter en direct des ingénieurs, des gestionnaires, des architectes, des biologistes, des chimistes, des commerciaux notamment », a-t-il expliqué.
Questionné par la presse sur le bilan des éditions précédentes de ce salon, M. Belkhiri a fait savoir que ce type de manifestation avait contribué à trouver des postes de travail à des demandeurs d’emplois.
Selon lui, les sondages effectués par ses soins auprès d’entreprises participantes à l’édition 2016 ont permis de constater que près de 2.000 postes avaient été pourvus au bénéfice de demandeurs d’emploi lors de l’édition de l’année dernière.