Samedi 25 mars 2017 à 20h30 au Centre Culturel Algérien de Paris
Si Khaled est le King du rai et Mami le prince, Houari Benchenet en est le maître. Cependant, cet artiste est un cas particulier, il préfère envoyer ses messages bien plus subtils grâce à sa chanson de texte, dont l’apparence insouciante, la naïveté et l’exubérance joyeuse sont trop appuyées pour qu’on ne sente pas derrière elles les douleurs qu’il faut oublier.Benchenet fait partie de cette seconde génération du rai qui a remplacé Bellemou, Bouteldja, Belkacem et les autres avec Khaled, Sahraoui et El Hendi. Ils sont les révolutionnaires du rai, ils ont introduit le « synthé » des années 70 et ont fait voler en éclats les tabous qui tournaient autour du rai.
La chanson tranquille et élégante de Benchenet lui vaut sans conteste une notoriété sur la place d’Oran dés le début des années 80 et le respect des autres chanteurs. Blaoui Houari, figure emblématique de la chanson oranaise, guide les pas du jeune , Houari imbu du « chiir El Malhoun » (poème). Benchenet voue une admiration inébranlable a son maître a penser et s’inspire souvent de ses chansons.Très jeune déjà Benchenet s’arroge le droit de gouter cette reconnaissance populaire nationale sans chercher a chavirer un bateau devenu confortable. Le festival du rai de 1985 à Oran fait entrer l’artiste dans tous les foyers algériens à travers la télévision. Depuis 1985, beaucoup d’eau à coulé sous les ponts, Houari a gagner en maturité. Désormais, Benchenet a acquis ses lettres de noblesse non seulement en Algérie mais à travers les régions françaises et ailleurs, et s’en va de concert en concert.
