20.000 femmes dans le secteur de la Science et de la Technologie d’ici 2020: Objectif annoncé par GE à travers l’initiative « Women in Tech »

20.000 femmes dans le secteur de la Science et de la Technologie d’ici 2020: Objectif annoncé par GE à travers l’initiative « Women in Tech »

C ommuniqué

GE annonce le lancement de « Women In Technology and Science », une initiative ayant pour but de réduire l’écart entre le nombre d’hommes et de femmes dans le domaine technique : Engineering, Technologie numérique, informatique, Management produit et chaine d’approvisionnement, des domaines encore largement dominés par les hommes. Les objectifs préliminaires de l’initiative « Women in Tech » sont de doubler le nombre de futures jeunes talents féminins, réduire les démissions, investir dans le leadership, et récompenser les managers efficaces dans le but d’obtenir une représentation 50 :50 de femmes dans des rôles techniques.

En Algérie, le lancement de l’initiative est marqué par la création du « Women In Tech Club » en partenariat avec Sylabs, un accélérateur de talent au centre d’Alger, et qui accueille depuis 2016, dans son espace, le GE Garages, un atelier de prototypage 3D équipé par GE.

Le Club aura pour objectifs d’introduire les femmes aux métiers techniques, au travers de conférences et d’ateliers, mais aussi de mettre en relation les femmes qui occupent des postes techniques au sein de GE avec des jeunes étudiantes afin que celles-ci puissent partager leur expérience notamment dans le cadre d’un programme de mentorat.

Touffik Fredj, Président Directeur Général de GE Afrique du Nord-Ouest, a déclaré : « Chez GE, nous prônons la diversité parmi nos employés, qu’elle soit de genre ou culturelle. Une entreprise d’une telle taille, doit aussi représenter le monde dans toute sa diversité ». Il ajoute : « Aujourd’hui, les femmes représentent un quart des employés GE, 18% d’entre elles occupent des métiers techniques, ce qui correspond à 14.000 femmes. Ces chiffres restent moyens mais sont en accord avec la tendance générale. Embaucher des femmes plus talentueuses ne suffit pas.

Nous devons recruter et retenir les meilleures. GE continuera d’appuyer l’éducation dans le secteur des Sciences et Technologies, en travaillant avec les gouvernements, les universités, et les communautés, afin de favoriser la participation des jeunes femmes – et offrir des opportunités pour des emplois stimulants et épanouissants pour les femmes au sein de GE».

GE a par ailleurs annoncé la mise en place d’un Conseil Consultatif Technologique visant à nourrir les futures stratégies de rétention des effectifs, y compris les possibilités de développement professionnel et de perfectionnement en leadership. GE continuera également de repérer, d’explorer et de mettre en œuvre des programmes et des dispositifs sociaux qui favoriseront une culture équitable et inclusive où tous les employés pourront prospérer.

GE souligne aussi, que la révolution numérique de l’industrie est une opportunité à saisir afin d’encourager les femmes à rejoindre le secteur des Sciences et Technologies (ST) car elle ouvre davantage l’éventail des métiers qui s’offrent à elles et crée une plus grande urgence pour les entreprises technologiques à exploiter l’ensemble du bassin de talents pour un avantage concurrentiel durable.

Les statistiques internationales publiées par l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique) montrent une sous-représentation massive des femmes dans le secteur des ST. En effet, les femmes représenteraient 13-24% des employés dans l’ingénierie et l’informatique et uniquement 17-30% d’entre elles accèderaient à des positions managériales. L’étude met également en exerce un phénomène inquiétant, 40% des femmes diplômées en ingénierie finissent par quitter le secteur ou n’intègrent jamais le milieu professionnel. Malgré les efforts de nombreuses universités et entreprises, les métiers des sciences et technologies attirent toujours peu de femmes.
Cependant, les entreprises présentant une parité de genre réaliseraient un rendement 53% supérieur à celles qui montent une faible parité. Les économistes du MIT ont également découvert qu’un changement de genre pouvait augmenter les revenus des entreprises de 41%. Ce ne sont là que deux points de données qui illustrent pourquoi la parité entre les sexes est vitale pour les entreprises, pour l’économie et pour la société.

Réduire cet écart devient donc une nécessité économique : il pourrait accroître le PIB de 10% et combler 2 millions de compétences professionnelles dans le secteur technique et de l’ingénierie.

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