Ouverture du Festival international Dimajazz

Ouverture du Festival international Dimajazz

L a 14ème édition du Festival international de jazz, Dimajazz s’est ouverte samedi soir à la grande salle de spectacle Ahmed Bey de Constantine avec « Le Celtic social club » offrant au public présent une ambiance celtique festive.

Dès les premières percussions de Manu Masko et les notes de banjos et d’uilleann pipes (cornemuse irlandaise) de ce collectif de musiciens venus de France et d’Ecosse, la salle, déjà bien chauffée, s’est vite « embrasée » lorsque résonna la voix puissante de Jimmie O’neil, connu notamment pour être le chanteur du groupe de rock écossais The silencers.

Une heure durant, les sept musiciens du Celtic social club ont magistralement associé guitare, basse et batterie à d’autres instruments traditionnels propres à la musique celtique pour créer une synthèse énergique et jubilatoire entre tradition, rock, reggae et country offrant un sacré lifting aux mélodies celtes anciennes piochées en Bretagne (France), en Irlande et en Ecosse.

Glissant d’une sonorité à une autre, de country au reggae, les morceaux interprétés par les sept musiciens, tirés de leur premier album éponyme comme  » When you need someone », « My blessed boy » ou encore « Christmas », ont été ponctués par des tonnerres d’applaudissements.

Habitué des fusions en tout genre et à avoir des « guests » de choix en concert, le Celtic social club a partagé la scène, l’espace d’une chanson, avec la derbouka de Mustapha Amir avant d’être rejoint, un peu plus tard, par les bendirs d’une troupe locale.

Les musiciens qui battaient la mesure à tour de rôle, et parfois en même temps, ont rivalisé pour donner plus d’âme et de vibration à leur prestation devant un public littéralement en transe.

Dans une allocution d’ouverture, le commissaire du Festival international Dimajazz, Zouheir Bouzid, a souligné l’importance de cette quatorzième édition marquant, a-t-il soutenu, « l’aboutissement du rêve d’une bande d’amis partis en 2003 à l’aventure en organisant un festival de jazz dans une ville où rien ne laissait présager un tel succès et personne ne pouvait prédire qu’ un jour une salle comme celle d’Ahmed Bey (3000 places) affichera complet dans un spectacle de jazz ».

La soirée d’ouverture a également été marquée par l’hommage rendu à Aziz Djemame et Adel Merrouche, membres fondateurs du Festival international Dimajazz, disparus à la fleur de l’âge.

Dimajazz se poursuivra jusqu’au 24 novembre courant avec notamment à l’affiche Marta High, Salif Keita, Djamel Sabri, Cairo Jazz Station et Nojazz.

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