L es villes américaines trustent les premières places du dernier rapport du réseau immobilier Savills. La raison : les frais de scolarité très élevés.
Pour préserver ses économies , mieux vaut ne pas étudier à Paris ni à Lyon. C’est l’une des leçons du dernier rapport du réseau immobilier Savills.
Les deux métropoles françaises apparaissent dans le top 20 des villes les plus chères pour étudier. Les critères pris en compte sont les frais de logements, de subsistance et de scolarité.
5.000 dollars par mois à Boston
Le haut de ce palmarès est trusté par des villes américaines : Boston, New York, Chicago et San Francisco. Comme partout aux Etats-Unis, les frais de scolarité y sont particulièrement élevés.
A Boston, où se situe l’université d’Harvard, les étudiants doivent en moyenne débourser 5.810 dollars par mois, quelle que soit leur nationalité.
L’Australie revient aussi très cher pour les étrangers voulant y étudier, selon le classement. Sydney et Melbourne sont respectivement aux 6e et 7e places, avec 4.352 dollars de frais par mois pour la première et 3.752 pour la seconde.
« Beaucoup d’étudiants choisissent les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie pour étudier en dépit du coût, car les cours sont enseignés en anglais et que ces endroits abritent les plus prestigieuses facultés », observe Marcus Roberts, directeur des investissements étudiants et du développement chez Savills.
Peu de villes avec les mêmes prix pour tous
Dans quatre villes seulement (Shanghai, Berlin, Pékin et Munich), les étudiants internationaux paient le même prix que les locaux, grâce à des frais de scolarité similaires.
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