L’hommage de Marine Le Pen aux services de renseignements algériens

L’hommage de Marine Le Pen aux services de renseignements algériens

A u lendemain de l’attaque terroriste présumée de Londres, Marine Le Pen, candidate de l’extrême droite à l’élection présidentielle française, a rendu un  hommage inattendu aux services de renseignements algériens. « Les services algériens sont bons », a affirmé ce matin Marine Le Pen sur la chaîne BFM TV. Elle était interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur la coopération européenne en matière de lutte anti-terroriste. « De tout temps, les services de renseignement européens ont travaillé ensemble », a répondu la dirigeante en plaidant en faveur d’un élargissement de cette coopération à des pays hors Europe. « Il faut coopérer aussi avec les services syriens et avec les services algériens qui sont bons », a-t-elle aussitôt précisé.

Avant Marine Le Pen, les dirigeants français ont toujours loué l’excellence de la coopération entre les services de sécurité des deux pays. « Elle est excellente », s’est récemment réjoui un diplomate français auprès de TSA, soulignant que dans le domaine, la coopération « est bien plus étroite qu’avec le Maroc ».

Dans son plaidoyer pour la coopération internationale, Marine Le Pen a plaidé pour le maintien des troupes françaises au Mali où elles ont stoppé le processus d’une prise de pouvoir violente par les islamistes. Elle a aussi plaidé pour une aide aux armées africaines, par des moyens financiers et du matériel. « Ce n’est pas une perte, l’objectif est de permettre la structuration de ces armées » pour les hisser au niveau de leur mission.

S’attardant sur la situation de l’islamisme en France, Marine Le Pen a demandé la fermeture de ce qu’elle a appelé les « mosquées radicales ». Dans le discours frontiste, le radicalisme se confond avec un large spectre d’associations musulmanes. « Il faut expulser les prêcheurs de haine qui prolifèrent sous le masque d’associations », a-t-elle martelé.

En France, une disposition de loi imposée par la laïcité place la gestion des lieux de culte sous le contrôle d’une association. Le pays compte quelque 2.500 mosquées et salles de prière.

Source : Nazim Ouanis/TSA Algérie

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