7e Festival international du cinéma d’Alger: « The birth of a nation » projeté en ouverture

7e Festival international du cinéma d’Alger: « The birth of a nation » projeté en ouverture

L e Festival international du cinéma d’Alger (Fica) dédié au film engagé s’est ouvert jeudi soir à Alger par la projection hors compétition du long métrage de fiction américaine « The birth of a nation ».

Réalisé par Nate Parker, « The birth of a nation »(Naissance d’une nation), fouille un sujet complexe et encore tabou dans le cinéma américain: l’esclavage.

Inspiré d’une histoire vraie, ce film primé en janvier dernier au Festival de Sundance (Etats-Unis), relate en 110 mn la rébellion des esclaves afro-américains menée à la fin du XIXe siècle par Nat Turner, un prédicateur noir.

A l’écran, l’histoire de Turner, prédicateur respecté par son propriétaire en difficultés financières, accepte une offre visant à utiliser ses talents pour «assujettir des esclaves insoumis ».

Témoin d’atrocités commises à l’encontre de ses camarades maltraités, Nat élabore un plan pour conduire les esclaves à se libérer de cette ségrégation raciale.

Le film qui sera distribué prochainement en Europe, a recueilli les faveurs du public algérois venu en nombre à cette soirée d’ouverture.

Auparavant, des extraits d’une une interview du président cubain disparu, Fidel Castro, qu’il avait accordée en 2004 au mensuel français « Le Monde diplomatique » ont été projetés en hommage au leader qui avait incarné la Révolution cubaine contre le régime autoritaire de Fulgencio Batista.

Dans son allocution d’ouverture, la commissaire du festival Zehira Yahi a indiqué que cette édition proposait des films « inédits » et « récents ».

Saluant la « contribution » de plusieurs partenaires qui ont rendu possible la tenue de cette édition, elle s’est félicitée de la programmation de films primés de prestigieuses distinctions dont « Moi, Daniel Blake » de Ken Loach, Palme d’or au Festival de Cannes 2016.

Parallèlement aux projections, des tables rondes sur le cinéma seront animées, entre autres, par des cinéastes et producteurs algériens et étrangers.

Des professionnels du 7e art algérien et étranger font partie du jury (documentaire et fiction compris) de cette édition qui rendra des hommages à des figures du cinéma algérien dont la réalisatrice Djamila Sahraoui.

Dix-sept films, dont « Ouled Mokrane » du réalisateur algérien Amor Hakkar, seront projetés en compétition du 7e Fica qui se poursuit jusqu’au 8 décembre à la Salle El Mouggar et à la Cinémathèque d’Alger.

Aps

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