U ne convention d’entraide judiciaire en matière pénale, permettant à l’Algérie et à la France de renforcer leur coopération dans la lutte contre le crime transnational organisé, a été signée mercredi à Paris.
La convention, qui permettra aux deux pays de relever les défis des nouvelles formes de criminalité, a été signée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et son homologue français, Jean-Jacques Urvoas, à l’issue des entretiens élargis aux membres des deux délégations.
Elle remplace l’Accord du 28 août 1962 dans son volet relatif à l’entraide judiciaire en matière pénale.
Cette convention, a indiqué à l’APS un membre de la délégation algérienne, « a été négociée dans le respect de la souveraineté des deux Etats et en tenant compte des spécificités de leurs systèmes juridiques et judiciaires respectifs ».
Outre les dispositions relatives à la notification des actes judiciaires, la convention prévoit des dispositions « modernes » et « novatrices », à l’exemple de l’audition par vidéoconférence, les livraisons surveillées et l’échange d’informations et de documents par voie électronique.
Le ministre de la Justice est en visite de travail en France à l’invitation de son homologue français. Dans la matinée de mercredi, M. Louh s’est entretenu avec le président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius.
Il a eu également, des entretiens avec le procureur général, Jean-Claude Marin, et le Premier président de la Cour de cassation, Bertrand Louvel.
Aps