L e 30 novembre prochain, l’Algérie s’unira à 144 autres nations pour célébrer le Women’s Entrepreneurship Day. Une première pour le pays qui, selon une étude The Bill and Melinda Gates Foundation, se classerait parmi les plus mauvais élèves en matière d’entrepreneuriat féminin. En effet, à l’instar de la France ou du Japon, en Algérie les femmes ne représentent que 3% des entrepreneurs. Un chiffre en net augmentation par rapport aux années précédentes. Mais qui reste inférieur à bien d’autres pays Africains tels que le Nigeria ou le Ghana.
Encourager les femmes à entreprendre
Si l’état central s’emploie à faire la promotion des femmes dans l’entrepreneuriat, les collectivités locales ne suivent pas encore. C’est donc pour changer la donne et aller de l’avant que l’Algérie se joindra à la Journée mondiale des femmes entrepreneurs. L’évènement sera célébré dans la capitale et placé sous le signe de « la sensibilisation à l’entrepreneuriat pour encourager, rassembler, fédérer les femmes entrepreneurs algériennes« .
Présidé par Leila Akli, fondatrice de PI-Relations (agence de relations publiques), il s’organisera autour de conférences, d’ateliers, de rencontres entre responsables de diverses entreprises et de séances de networking.
Se doter d’une journée spéciale afin d’encourager les femmes à entreprendre et à s’interroger sur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer au quotidien est peut-être une première ici, mais c’est également le cas dans le reste du monde. Ainsi, l’associationWomen’s Entrepeneur Day n’a vu le jour qu’en 2014 à l’initiative de Wendy Diamond. Une américaine, elle même entrepreneur puisqu’à la tête de plusieurs business consacrés aux animaux.
